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Dans le monde d’avant et en remontant jusqu’au siècle dernier, reconnaître l’existence d’une Harley-Davidson de petite cylindrée née d’une base chinoise vous aurait fait passer pour un candidat à la camisole. Aujourd’hui, c’est un fait qui se vérifie même avec une photo sur la toile. Voici la 338R qui devrait être réservée aux marchés émergents. La pudeur de l’Oncle Sam devrait donc être préservée à domicile…

Triumph, KTM ou encore BMW l’ont déjà fait avant Harley-Davidson. Quoi donc ? S’allier industriellement avec des marques des marché émergents pour, justement, conquérir ces nouvelles contrées. Une stratégie essentielle tandis que, sous nos latitudes, les politiques changent et façonnent une nouvelle génération au centre d’intérêt bien différent de la précédente.

Alors la dame de Milwaukee plus que centenaire a noué une intime relation avec l’enseigne chinoise Qianjiang. Qui n’est pas à son coup d’essai puisque c’est ce non qui avance sous le blason Benelli. Justement, dans cette gamme, on trouve un roadster 302S qui apporte beaucoup à cette 338R.

L’image est saisissante et c’est peut-être un des symboles à retenir de ce monde d’après. On voit un cadre tubulaire acier, et le bicylindre, promis pour 40 ch. S’il n’y avait eu la pandémie avec son confinement, la bête serait déjà en circulation dit-on. La Harley-Davidson 338R arrive, et fait tomber le masque sur les stratégies industrielles actuelles.