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Selon un communiqué de la Fédération Française des Motards en Colère (FFMC), le Ministère des Transports a reconnu que la mise en place du contrôle technique moto, initialement annoncée pour 2022, n’aurait pas lieu. Le contrôle technique pourrait toutefois être remplacé par un « contrôle visuel » de sécurité et d’une mesure du bruit et de la pollution des véhicules à deux-roues motorisés.

La mobilisation le WE dernier de plusieurs dizaines de milliers de motards en colère aura porté ses fruits. A la suite d’une visio-conférence entre la FFMC, la Fédération Française de Moto (FFM), le député Sacha Houlié et les représentants du Ministère des Transports, la France dérogera à l’obligation communautaire de mise en œuvre d’un contrôle technique pour les motos à compter du 1er janvier 2022.

La FFM et la FFMC ont pu ainsi exprimer leurs réserves et leurs arguments sur l’accidentalité, le bruit, la pollution, la faisabilité technique, l’utilité, la non transposabilité de mesures venant de l’auto à la moto, le faible kilométrage moto ne justifiant pas le besoin d’effectuer un contrôle technique tous les 2ans.

 

 

Si les services du ministère confirment l’impossibilité d’une mise en place du CT au 1er janvier 2022, ils néanmoins évoquent l’idée d’un contrôle « visuel » de sécurité assorti d’un contrôle de bruit et de pollution.

Ainsi, la FFMC souhaite que la France demande une dérogation à l’obligation de mise en place de ce contrôle technique moto imposée par l’Europe. Afin de ne pas être pénalisé financièrement par l’Union Européenne en cas de non-respect de la directive sans motif valable de la France, la FFMC s’engage à fournir « tous les éléments qui justifient de mesures prises en faveur de la sécurité routière des deux-roues motorisés d’une part, et de la forte diminution de leur accidentalité d’autre part ».

Plus d’informations sur le site de la FFMC : https://ffmc.asso.fr/controle-technique