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Honnêtement, nous ne savons pas depuis quand Suzuki utilise un capteur de couple lors de certains essais, mais ce qui est certain, c’est que le team japonais en avait monté un sur la GSX-RR pilotée par Sylvain Guintoli lors du test privé post-Misano.

A comparer avec le montage traditionnel…

Initialement employé par Honda, ce capteur qui est fixé au niveau du pignon de sortie de boîte a ensuite été adopté par Yamaha et Aprilia. Jusqu’à présent, nous n’en avons personnellement jamais vu à cet endroit sur une Ducati ou sur une KTM.

Ce que l’on appelle parfois le torsiomètre permet de vérifier avec précision le couple fourni par le moteur à chacun de ces régimes. Il s’agit là d’une information capitale puisque toutes les fonctions de l’électronique d’une MotoGP, comme par exemple Traction Control, sont basées sur le couple moteur, et non pas sur sa puissance.

Une MotoGP travaille donc avec des valeurs établies avec le plus de précision possible après passage au banc, puis « rentrées » dans l’électronique. Un capteur de couple permet avant tout de les vérifier, voire éventuellement de les affiner et de les corriger après-coup.

Yamaha Factory l’utilise lors des séances d’essais mais jamais en course où, de toute façon, les valeurs sont déjà inscrites dans l’électronique. Au contraire, Honda laisse le sien en permanence.

Soyons honnêtes, nous ne savons pas pourquoi, même s’il existe l’hypothèse que le capteur Honda, qui semble beaucoup plus lourd que celui de ses concurrents, pourrait alors avoir un petit rôle gyroscopique…

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