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Les courbes des deux Honda sont impressionnantes, tellement elles sont plates.

Choix de pneumatiques ou pas, toujours est-il que les performances des machines de Tokyo n’ont aucunement diminué tout au long de la course. Pour les départager, on remarquera que Dani Pedrosa a creusé l’avantage sur Marc Márquez durant les quatre premiers tours, la palme de la constance revenant toutefois à ce dernier qui s’était visiblement transformé en métronome en Andalousie. C’est simple : pensons pas avoir déjà vu une courbe aussi plate ! Ceci démontre un travail parfait du numéro 93, en fonction de son matériel.

Image en 1200 pixels

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Juste derrière, mais avec une légère et normale dégradation des performances des pneumatiques, Jorge Lorenzo et Johann Zarco ont fait des courses très similaires. On remarquera avec intérêt que le pilote français, en début de course a réussi à doubler nombre de concurrents sans perdre la moindre fraction de seconde, alors qu’à l’inverse, il a perdu du temps quand Jorge Lorenzo l’a dépassé au 12e tour.

Enfin, la courbe jaune illustre le calvaire de Valentino Rossi qui n’a pu faire illusion que lors des deux premiers tours. Une telle dégradation des performances, de la part d’un des pilotes les plus réguliers du plateau, est évidemment liée à un problème technique.

S’il en était besoin, voici le tableau (1200 pixels) comparatif des courses de Valentino Rossi en 2016 et 2017…

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