C’est un Rossi en embuscade mais aussi prudent qui en a terminé avec sa première journée en Malaisie. Cinquième sur le sec le matin, il a conclu l’après-midi humide à la treizième position avec la certitude que courir sous la pluie sur le nouvel enrobé du tracé de Sepang ne serait pas une sinécure.
Les Yamaha ont timidement commencé leur Grand Prix de Malaisie. Un Rossi cinquième à plus de quatre dixièmes d’un Márquez leader et malade et derrière deux Ducati, un Lorenzo qui sauve tout juste sa tête dans un top 10 manqué par les deux autres M1 satellites du team Tech3, il n’y a pas de quoi trop pavoiser sous le auvent des trois diapasons.
Au bilan, le Doctor diagnostique que si la météo devait vraiment s’en mêler, il faudrait qu’elle choisisse son camp. Du soleil ou une bonne rincée. Mais pas d’entre deux : « nous avons pu piloter dans les deux conditions aujourd’hui, sec et mouillé. Le matin, il y avait cependant encore des traces d’humidité. Là où nous avons le plus souffert, ce sont lors des conditions mixtes. Alors j’espère que ce sera complètement sec ou détrempé ».
« Le nouveau tracé y est pour beaucoup. La nouvelle surface est bonne et il y a moins de bosses. Mais elle sèche aussi plus lentement et elle est très sombre si bien que l’on a du mal à identifier les zones d’humidité restantes. On a du mal à évaluer la situation, si c’est sec, mouillé ou entre les deux. Ce matin, la pluie a cessé à 07h30 à peu près et lors de notre FP1 vers 10h00, c’était encore mouillé. Et au bout de 45 minutes, ce n’était pas totalement sec ».
« En d’autres termes, malgré les températures élevées, la piste n’arrive pas à sécher en trois heures. Or il devrait pleuvoir tous les jours. C’est difficile de savoir si on peut attaquer ou non. Ce matin, j’avais un bon rythme sur le sec et je n’étais pas mal l’après-midi avec les pluie. Mais les conditions mixtes ne nous conviennent pas ». La preuve avec Lorenzo, seulement seizième l’après-midi.