Il tombe très souvent mais lorsqu’il y a un coup à jouer, il se rappelle au bon souvenir de tous. Une marque de fabrique que Miller a de nouveau revendiqué lors de cette première journée du Grand Prix de Malaisie marquée par une chute le matin et le sommet de la feuille des temps l’après-midi.
Le vainqueur d’Assen par des conditions dantesques a montré qu’il avait du flair en se portant en haut de la hiérarchie du MotoGP au terme de la FP2. Un exercice où il fallait analyser l’évolution d’une piste allant vers le séchant. Prendre au bon moment les pneus les plus adaptés pour ensuite aller au combat et rester sur ses roues étaient la clé de l’après-midi à Sepang. Une recette réalisée par l’Australien du Marc VDS Racing.
« Cet après-midi, il fallait vraiment avoir le bon timing et j’ai eu la chance de passer les slicks au moment où la piste était dans les meilleures conditions » reconnait l’équipier de Rabat. Qui ajoute : « il fallait quand même faire le boulot, et je suis content d’avoir vu mon nom en haut de la feuille des temps ».
« Ça n’a pas été facile néanmoins durant cette FP2 de prendre la mesure de la piste et de comprendre les portions sèches et les portions encore humides et avec la nouvelle surface ». Sur le nouvel enrobé, il précise : « l’asphalte sèche moins vite que par le passé mais il y a aussi moins de bosses ».
Miller aura quand même une pointe de regret avant d’aller passer sa soirée : « j’étais bien ce matin sur le sec même si je me suis fait piéger dans le dernier virage qui a été modifié et dont la sortie est maintenant en dévers. C’est dommage car je vaux bien plus que cette seizième place ».