L’Anglais du Team Pramac fait actuellement partie avant Assen d’un petit groupe de trois pilotes à la lutte pour la onzième position au classement général. Avec 33 points, il occupe la douzième place, derrière Alvaro Bautista qui en compte 34, et devant Jack Miller qui en totalise 30.
La saison avait pourtant très bien commencé pour Scott, avec la septième place au Qatar, puis la huitième en Argentine. Aucune place dans le top 10 ne suivait malheureusement lors des cinq Grands Prix suivants. Cela complique d’autant plus les choses pour Redding qu’il n’a pas de contrat pour 2018, et ses modestes prestations actuelles ne le mettent pas en position de force au niveau d’éventuelles négociations.
Pour le moment, les discussions pour une possible prolongation n’ont pas encore commencé avec Pramac. Peut-être serait-il souhaitable de ne pas trop tarder, car la plupart des pilotes ont déjà un contrat pour l’an prochain. Au fur et à mesure que le temps passe, les places qui restent deviennent forcément de moins en moins attractives.
Selon Scott, « Ce serait sympa de rester ici avec cette équipe, mais s’ils ne veulent pas me garder, je dois chercher d’autres options. C’est à ces gars plus qu’à moi de décider pour moi. De toute évidence, ma priorité serait de rester ici parce que je pense que la Ducati me convient. C’est une moto tout à fait compétitive, mais cela dépend s’ils veulent me garder ou pas. C’est à peu près la situation, et nous devons voir à partir de là.
« Je suis dans ce paddock depuis quelques années maintenant, je suis en MotoGP depuis deux saisons, mais rien ne va vraiment dans le bon sens. Oui, je me montre parfois lors des essais, mais quand j’ai une bonne course, quelque chose arrive avec la moto.
« Il est peut-être bien qu’il reste du temps, car j’ai ainsi plus de temps pour me montrer. Mais c’est une sorte de m… que d’être dans une position où on est obligé de prouver quelque chose. »
Photos © Pramac Racing
Source : autosport.com
