Après un excellent début de carrière en 125 cm3, devenant instantanément la coqueluche du public anglais en remportant le British Grand Prix à Donington sur une Aprilia de l’équipe Blusens en 2008, Scott Redding a continué sur le même registre en moto2.
Il réalisait une très belle saison en 2012 en terminant cinquième du Championnat du Monde, puis connaissait une année 2013 mirifique avec trois victoires en France, en Italie et au Royaume-Uni, et un total de sept podiums cette année-là qui lui permettaient de se classer deuxième du Championnat avec 225 points sur une Kalex du Marc VDS Racing Team, derrière Pol Espargaro sur une Kalex de l’équipe de Sito Pons, avec 265 points.
Cela lui valut de passer en MotoGP, où il termina douzième en 2014 chez Go&Fun Honda Gresini, treizième en 2015 chez Marc VDS Racing Team, puis quinzième l’an dernier chez Pramac. Il occupe actuellement la treizième place, toujours chez Pramac.
Le problème de Redding est qu’il n’avait jamais jusqu’à présent été jugé digne d’une moto d’usine, mais heureusement après quatre saisons d’abstinence cette situation est en train de changer grâce à Aprilia. En raison de l’infortune de son compatriote Sam Lowes, rétrogradé en Moto2 au milieu d’un contrat de deux ans, Redding va enfin bénéficier d’une machine officielle.
« En fait, peu importe que vous soyez un pilote d’usine, tant que la moto fonctionne et que vous êtes dans une bonne équipe » a estimé l’Anglais. Ce qui ne l’a pas empêché de constater les inconvénients du statut de pilote satellite, en particulier avec une Ducati : « Tous sont en train de retourner au carénage aéro, mais je ne l’ai pas. Michelin développe des pneus pour les meilleures équipes, mais ces pneus ne fonctionnent pas pour moi. J’utilise une moto développée pour les ailerons, mais je n’ai pas d’ailerons. C’est mon problème. »
« Si le matériel continue d’être développé par ailleurs, le mien ne progresse pas », a déclaré Redding, qui n’a jamais reçu de matériel évolué en cours de saison. C’est pourquoi il attend 2018. « Aprilia travaille sur le carénage et développe ceci et cela. C’est intéressant et ça me motive parce que vous pouvez améliorer la moto.
« Lorsque je teste avec Pramac en hiver, nous n’essayons pas de nouvelle pièce. Si on me disait « D’accord, nous avons un châssis et un bras oscillant », ce serait comme Noël pour moi. »
Photos © Pramac Racing
Source : motorsport-total.com