Santi Hernandez est le responsable technique de la «Dream Team» que Marc Marquez a imposé avec lui chez Honda. Le Champion du monde en titre le définit comme «le magicien» et ce dernier a accordé une interview à Sport.es à l’occasion de la célébration du titre du numéro 93 dans sa ville natale de Cerbera.
Extraits…
Espériez-vous renverser la situation après la mauvaise pré-saison 2016 ?
« Honnêtement, non. Maintenant, il serait très facile et très cool de dire oui, mais pour être honnête, nous savions que ça allait être une année difficile. Mais nous n’avons jamais perdu la motivation. Vous devez redoubler d’efforts, vous devez travailler. »
Que s’était-il passé ?
« Nouveaux pneus, nouvelle électronique… Nous l’avons payé cher, nous étions loin pendant la pré-saison, mais nous avons pensé qu’il y avait 18 courses et, comme nous l’avons vu après, elles se sont disputées dans des conditions différentes. Et nous avons dû en tirer le meilleur de chacune. »
Ça n’avait pas si mal commencé…
« Notre objectif, pour la première course au Qatar, était de terminer dans les six premiers. Et nous avons été troisième. Nous ne nous y attendions pas. Lorsque vous travaillez avec un pilote comme Marc, qui, dans des circonstances défavorables, donne toujours 200%, et quand la moto n’est pas au rendez-vous, lui, si, cela rend les choses beaucoup plus faciles. »
Pourquoi avez-vous eu tant de problèmes avec l’électronique ?
« Ducati travaillait déjà avec Magneti Marelli. Honda travaillait avec son logiciel, comme Yamaha, mais à cause du type de moteur ou du châssis, cela a été plus facile pour Yamaha de s’adapter. Le nôtre était plus sophistiqué. »
Qui encourage les autres quand il y a un moment de déception dans le box ?
» Marc. »