Jorge Lorenzo a souffert tout le week-end au Sachsenring. Ce tracé n’a jamais souri au Majorquin par le passé puisqu’il n’y a jamais gagné. Cependant, le froid et la pluie sont venus perturber davantage les plans du pilote Yamaha qui entame la trêve estivale avec 48 points de retard sur son rival pour le titre, Marc Marquez.
« Je ne pense pas que le Championnat soit terminé. Il reste encore neuf courses, je suis à moins de 50 points et beaucoup de choses peuvent se passer », explique Lorenzo. « D’autant plus avec l’électronique et les nouveaux pneus, les erreurs sont plus fréquentes. Nous devons continuer à y croire et, par-dessus tout, penser ce sur quoi nous pouvons travailler pour être compétitifs. Je ne m’attendais pas à rencontrer tant de difficultés avec les Michelin dans des conditions différentes. Je n’ai pas ce feeling sur l’avant qui me permettrait de me sentir à l’aise en courbe. »
Lorenzo s’avoue tout de même satisfait par son début de course, bien meilleur que le warmup de ce matin, « Je n’ai pas perdu les dixièmes que je perdais au warmup et je pensais être en mesure de me battre en milieu de peloton. Lorsque la piste a séché, j’ai perdu confiance et l’écart s’est creusé. »
Pour le moment, le Majorquin n’arrive pas à comprendre pourquoi il a tant souffert ce week-end, et en course. « J’étais 13e pour ensuite passer 8e lorsque tout le monde est passé au box. » À ce moment-là, Lorenzo a préféré ne pas réitérer ses erreurs du passé. Il a attendu le signal de son équipe pour rentrer, « Je suis reparti en pneus intermédiaires, mais il était déjà trop tard. Avant la course, je ne pensais pas que la piste sécherait et je n’ai pas anticipé la possibilité de ressortir en slicks. Nous n’avons pas travaillé sur ce point avant la course, et c’est ce sur quoi nous devrons travailler à l’avenir. »
D’ici au prochain rendez-vous en
Autriche (et le test qui se tiendra cette semaine sur ce même
tracé), Lorenzo et son équipe tenteront de comprendre.
« Je dois comprendre ce qu’il s’est passé pour être aussi peu
rapide, peu importe les conditions, et savoir si cela vient de mon
style de pilotage qui est différent des autres. Je ne m’attendais
pas à peiner autant, sur le mouillé et dans le froid, avec les
Michelin. »
En parallèle, le Champion en titre cherche une solution pour s’entraîner sur le mouillé, « Peut être que je pourrais m’entraîner sur des motos plus petites sur piste humide. Je ne sais pas si cela m’aiderait, à voir. »