Au cours de quatre saisons en Moto2, Remy Gardner a progressé régulièrement, avec une belle deuxième place en Argentine l’année dernière, puis une quatrième par la suite lors du British Grand Prix. Cette saison a bien commencé pour l’Australien avec une cinquième place au Qatar, à 1.9 du vainqueur Tetsuta Nagashima, après s’être qualifié sixième sur la grille à 0.3 de l’Américain Joe Roberts.
Il poursuit donc avec assiduité son objectif qui est de passer en MotoGP, si possible l’année prochaine. Mais pour le moment, il a du mal à voir plus loin que le prochain GP, où il alignera sa Kalex de l’Onexox TKKR SAG Team.
« Oui, j’avais hâte d’être à la prochaine course. L’année dernière, j’ai eu une bonne année pour acquérir de l’expérience. Ce n’était pas une très bonne année, mais c’était néanmoins une bonne année. Et j’ai vraiment beaucoup appris. Je pense donc que nous aurions pu faire un tabac cette année. J’ai hâte que ça reprenne » a déclaré le fils de Wayne Gardner à Nora Lantschner de Speedweek.com.
« Le team manager de mon équipe, Eduardo [Perales], ne cesse de me dire qu’il veut gagner. Et j’aime entendre cela. Il m’assure que nous faisons tout ce qui est nécessaire pour gagner : « Si tu as besoin de quelque chose, nous le ferons ». Et ça marche, j’ai un bon programme d’entraînement avec mon coach, mais maintenant je ne peux qu’en faire moins », a ajouté l’Australien en souriant.
Remy, à l’ouverture de la saison 2020, vous rouliez sur le châssis de 2019. Aviez-vous l’intention de passer au dernier châssis Kalex pendant la saison ?
« Je ne sais pas. Je n’ai jamais eu la chance de tester le
châssis 2020. Kalex a dit que c’était un peu mieux. Je ne sais pas.
C’est Eduardo qui l’a décidé. »
« Cela a bien fonctionné. Je ne peux pas dire si le châssis 2020 est bon ou mauvais car je ne l’ai jamais testé. Mais j’essaie de ne pas y penser. Quoi que j’obtienne, j’essaie d’en tirer le meilleur parti. »
Avec quel objectif avez-vous commencé la saison 2020 ? Après tout, vous voulez convaincre une équipe de MotoGP.
« Je voulais être constamment dans le top 5 à chaque course et me débarrasser de mes erreurs. L’année dernière, j’étais juste un peu dépassé et je pense que cette année, je suis juste un peu plus confiant : Je sais que je peux me battre devant. »
La catégorie Moto2 est très serrée, qui sont vos plus grands rivaux, selon vous ?
« Je dirais Jorge Navarro, Jorge Martin. Il a fait une mauvaise course au Qatar, mais il sera fort. Je pense que Fernández sera là aussi, il aura besoin d’un peu de temps avec sa nouvelle équipe, mais il pourra y arriver. Et peut-être aussi Marini. Et bien sûr, je me compte parmi le groupe que vous verrez probablement en tête de peloton. »
Ce sont donc vos adversaires dans la bataille pour une place en MotoGP pour 2021 ? Vous avez dit que six ou sept gars du Moto2 seraient performants dans la catégorie reine.
« Oui, bien sûr. J’espère pouvoir les surpasser quand nous serons en course. (Il sourit.) »
Seriez-vous prêt à vous lancer dans une course virtuelle ? Dix de vos collègues pilotes de Moto2 ont fait leur première apparition ce dimanche.
« J’ai le jeu MotoGP19, mais je ne suis pas vraiment doué pour ça. (Il rit.) Pour être honnête, je préfère les vraies courses. Je joue sur la PlayStation, mais plus de jeux de tir et d’autres choses comme ça et je ne suis même pas bon à ça. (Il rit à nouveau.) Je préfère travailler dans mon atelier. »
