Les pilotes du Team Estrella Galicia 0,0 Marc VDS Franco Morbidelli et Tom Lüthi ont attaqué aujourd’hui du bon pied la dernière séance de tests de l’inter-saison sous les projecteurs du circuit international de Losail au Qatar.
Contrairement aux années précédentes, les pilotes n’ont pas eu attendre que le circuit, entouré de zones désertiques et de travaux, se nettoie du sable habituellement déposé par le vent. Morbidelli et Lüthi ont pu commencer à travailler dès leurs premiers tours de roue afin de poursuivre leur apprentissage du MotoGP.
L’un et l’autre se sont rapidement rendu compte que leurs repères du Moto2 étaient dépassés sur cette piste avec des machines deux fois plus puissantes et bien plus difficiles à piloter. Morbidelli et Lüthi ont donc consacré une bonne partie de cette première journée à prendre de nouvelles marques.
Les deux pilotes du Team Estrella Galicia 0,0 ont ensuite commencé à travailler sur les réglages de leur Honda RC213V afin de progresser en sortie de virage.
Franco Morbidelli : 1’56.608
« On a pratiquement attaqué ces derniers tests au Qatar là où
nous nous étions arrêtés à Buriram. Les conditions de la piste nous
ont aidés car le circuit n’était pas aussi sale qu’il l’est
d’habitude quand nous venons pour les essais, et nous avons pu
commencer à travailler immédiatement sans attendre que le tracé se
nettoie. La journée a été plus une prise de contact qu’autre chose.
J’ai pris la mesure de la moto sur ce circuit et nous n’avons fait
que de petits changements, aussi bien pour les réglages que pour
mon pilotage. Le plus important ici, c’est la sortie des virages où
il faut utiliser au maximum l’accélération. C’est ce qui nous
pénalise un peu pour le moment. Je dois modifier mon pilotage pour
tirer le maximum du grip disponible, et c’est là que nous nous
concentrons avec l’équipe. »
Tom Lüthi : 1’57.292
« J’ai été surpris qu’il n’y ait pas autant de sable que
d’habitude sur la piste. Il n’y a pas encore trop de gomme non plus
et le grip est donc réduit, mais au moins nous avons pu commencer à
travailler tout de suite. Pour l’instant, je travaille surtout mon
pilotage et mes trajectoires et j’ai commencé à faire des
changements pour me sentir plus à l’aise sur la moto. En MotoGP, il
faut se déplacer davantage sur la moto. En Moto2, tu te concentres
sur ta position pour être le plus aérodynamique possible alors
qu’en MotoGP il faut utiliser le poids de son corps, notamment sur
l’avant pour limiter les effets du wheeling à l’accélération. Je ne
suis qu’au début de mon aventure dans cette catégorie et j’ai
encore beaucoup de choses à apprendre. J’y vais pas à pas, mais
nous avançons, et c’est le plus important. »
