La grosse nouveauté 2017 concernant ce Grand Prix du Qatar est que, même s’il pleut, les MotoGP sont censées effectuer la course. Une décision rendue possible par les constatations effectuées par Loris Capirossi et Franco Uncini : curieusement, les reflets des projecteurs sur la piste mouillée n’éblouiraient plus les pilotes et la piste, d’habitude très glissante avec le mélange d’eau et de poussière du désert, présenterait une adhérence correcte…
Or, si la pluie est une chose assez rare dans le désert qatari, elle est cette année suffisamment présente pour avoir déjà perturbé les essais officiels IRTA Moto2 et Moto3 à plusieurs reprises.
Dès lors, il ne semble pas inutile de s’interroger sur comment se passeraient les choses en cas de pluie. Et là, d’après nos informations, nous rentrons dans un sujet plus complexe que ce qu’il apparaît au premier abord…
– Si la pluie survient jeudi, vendredi ou samedi : les séances auront lieu normalement avec des pneus pluie (sans feu rouge arrière pour ne pas éblouir davantage), puis, on demandera leur avis aux pilotes quant à la possibilité de courir de nuit sur une piste mouillée.
– Si la pluie apparaît seulement dimanche, on organisera alors une séance supplémentaire d’essais à la suite de laquelle on posera la même question aux pilotes. D’après nos informations, cette séance devrait durer 50 minutes.
Or, il semblerait que si certains des pilotes satellites soit d’ores et déjà prêts à affronter des conditions difficiles pour essayer de se mettre en valeur, le reste du plateau, les pilotes d’usine, pencherait nettement pour ne pas rouler sous la pluie, même s’il reste probablement une incertitude concernant Andrea Dovizioso et Valentino Rossi…
Le bruit courant que la Direction de course ne prendrait la décision de faire partir l’épreuve qu’avec l’accord unanime de tous les pilotes, il semble donc plus que probable qu’en cas de forte pluie, celle-ci soit tout d’abord reportée, comme en 2009, voire annulée.
Au final, si l’on prend en compte la faible probabilité de forte pluie dimanche soir ainsi que l’incertitude concernant la décision finale des pilotes et des autorités, il existe donc très peu de chances ou, au choix, de risques, d’assister à un Grand Prix du Qatar sous la pluie…
Mais restons positifs et surveillons la météo, pour le moment encore trop imprécise pour se faire une idée.
On rappellera que la question ne se pose pas pour les Moto2 et Moto3, bien moins intéressantes en termes de retombées médiatiques: elles ne rouleront pas sous la pluie.