C’est la petite histoire dans les coulisses du dernier Grand Prix du Qatar. Un débat au sujet du pneu avant médium qui a été plus que vivement conseillé aux pilotes Honda qui s’étaient déterminés pour un pneu dur avant au moment de se lancer dans la course. Mais le départ de celle-ci a été retardé, les températures ont baissé et il a fallu s’adapter. Bon gré au HRC, mal gré chez LCR. Crutchlow, on le sait, n’a pas apprécié. Mais Pedrosa assure qu’il n’y avait pas d’autre choix possible que cette gomme dure antérieure.
Une même situation, une même sanction au niveau de la performance, mais deux résultats différents qui amènent deux expertises aussi différentes. « J’avais un pneu arrière medium mais mon plus gros souci c’était l’avant. Je n’ai jamais pu le solliciter, et ça, dès le premier tour de la course » explique Pedrosa.
« J’ai dû rouler doucement pendant tout le Grand Prix pour le gérer. Je savais que si j’attaquais, j’allais le détruire. Il y a eu des chutes. Mais cette piste a toujours été difficile pour nous et ce n’est pas non plus mon tracé préféré ».
Sur le choix plus que recommandé de cette gomme, il développe sur crash.net : « lorsque la pluie est arrivée, qu’il y a eu le délai, que les conditions de piste changeaient avec la poussière et tout ça, il était clair que la température allait chuter et que nous ne pourrions pas utiliser le pneu dur avant ». Une résignation que ne partage pas Crutchlow.
Cinquième de ce premier rendez-vous, Dani Pedrosa termine : « nous avons pris les points et nous devons regarder les côtés positifs, étudier les données recueillies et faire mieux lors de la prochaine course ». Qui aura lieu en Argentine le 9 avril.
« Nous avons eu un week-end particulier. On n’a pas roulé pendant une soirée complète. La piste n’était pas propre. Pour utiliser le dur, vous devez avoir un niveau d’adhérence optimal de la piste. Et toutes les Honda ont souffert ». De quoi convaincre Cal ?