Quand le haut en couleurs Raúl Castañeda est venu au secours d’un Eduardo Perales en proie à des difficultés financières chroniques avant le Grand Prix des Pays-Bas à Assen, certains ont cru les problèmes de l’ex-team Moto2 Stop & Go rebaptisé Preicanos Racing Team résolus. Ils ne faisaient visiblement que commencer…
Une première alerte aurait dû inquiéter le créateur du team SAG, quand Bo Bendsneyder a été brutalement évincé du championnat du monde Moto2 pour redescendre en JuniorGP au profit de David Muñoz, une décision allant jusqu’à susciter le courroux d’Aleix Espargaro quant au respect des contrats signés.
La saison 2024 s’est néanmoins terminée sans plus de coup d’éclat du PDG de Preico Jurídicos qui endosse le titre de « El Gran Preicano » sur les réseaux sociaux (à gauche sur la photo), avant que l’équipe aux couleurs flashies ne signe Jaume Masia et Daniel Muñoz pour l’année 2025.
Hélas pour ces derniers, ainsi que pour Xavi Artigas et Harrison Voight inscrits en JuniorGP, l’histoire commence à sentir le souffre, puisque Raúl Castañeda vient de publier un inquiétant message sur son compte Instagram sous la photo d’Eduardo Perales, « DES POURSUITES ET DES PROCES EN PERSPECTIVE… Je crois que EDU ne célèbrera PAS les fêtes de Noël », le tout accompagné de menottes et d’une grille de prison…
D’après Sky Sport, le litige pourrait porter sur les places sur la grille attribuées à l’équipe. Selon le média italien, quand Raúl Castañeda a racheté le team à Eduardo Perales, il pensait avoir également pris possession des places sur la grille Moto2, les engagements. Mais à un moment donné, il aurait découvert qu’il s’était rendu propriétaire de toute la structure à l’exception de ces entrées, encore accordées à l’heure actuelle à Eduardo Perales via sa structure Stop&Go, qui est aussi l’ancien nom de l’équipe en Mondial. Raúl Castañeda aurait donc décidé de tout abandonner et d’intenter une action en justice.
Là, il convient de rappeler que, contrairement aux teams MotoGP, les équipes Moto2 et Moto3 ne sont aucunement propriétaires de leurs places, et doivent se soumettre annuellement à un comité de sélection. Un détail qui aurait échappé à l’homme d’affaire…
Quoi qu’il en soit, la vérité exacte des faits sera établie par un tribunal espagnol.
En attendant, c’est visiblement fini pour le team Preicanos, tous les médias de la structure ibérique ayant été fermés ou vidés, en venant de prendre ou reprendre le nom de GasUp Racing et les couleurs de l’ancien Pertamina Mandalika Racing Team.
Histoire sans doute à suivre…
Moto2 Preicanos Perales