pub

Né en octobre 1943 à Paris, Pierre-William Glenn était l’homme de l’ombre et des lumières du cinéma français, ayant collaboré avec les plus grands réalisateurs, tels Jacques Rivette, Maurice Pialat, André Téchiné, Claude Lelouch, François Truffaut et Bertrand Tavernier, mais pour le monde de la moto, il était avant tout connu pour l’incontournable « Le cheval de fer« , témoignage poignant des pilotes français de Grand Prix lors de la saison 1974 du « Continental Circus ».

Chef opérateur au CV vertigineux, cadreur spécialiste hexagonal de la Steadycam, cinéaste, il avait exploré toutes les facettes du cinéma français, cumulant les fonctions et les titres jusqu’en 2019, mais son premier film sur les sports mécaniques sera à l’origine de la passion de bien des motards français, après avoir découvert la vie romanesque des Grands Prix de l’époque à travers celles des regrettés Patrick Pons, Michel Rougerie, Christian Léon, René Guili, Thierry Tchernine et Gérard Choukroun affrontant les stars étrangères Giacomo Agostini, Barry Sheene, Phil Read, Dieter Braun ou Jack Findlay. Un documentaire inoubliable, à voir et à revoir sans modération.

Les sports mécaniques reviendront dans son objectif 20 ans plus tard avec « 23h58 », sorti en 1993, une excellente fiction dans laquelle deux anciens champions de moto tentent de se reconvertir dans le cinéma et dérobent la recette des 24 heures du Mans, mais qui n’atteindra pas la notoriété du Cheval de fer.

Pierre-William Glenn est décédé le 24 septembre 2024, à l’âge de 80 ans, et nous lui devons tous quelque chose.

 

Pierre-William Glenn
Le Cheval de fer