Il n’y avait pas pires conditions pour mettre un Lorenzo dehors. De la pluie, du froid, une piste saturée d’eau… L’officiel Yamaha n’est sorti que cinq tours malgré avoir pris deux motos. Demain est un autre jour…
Et le ciel de celui-là devrait être plus clément, à défaut d’être totalement accueillant. Car nous sommes en plein hiver à Phillip Island. Du coup, le Majorquin a pu observer de son stand ce qui se passait. Pour mieux donner son sentiment sur la prudence de Michelin regrettée par beaucoup de pilotes au sujet de son pluie avant super soft pourtant prêt à faire des merveilles sur ce bitume à 10°.
Oui mais avant il y a eu Brno. Qui a offert des conditions très loin d’être similaires : « je pense que pour le coup Michelin a été très conservateur » annonce Por Fuera sur GPOne. « C’est impossible de faire une comparaison avec la piste mouillée que l’on avait à Brno, et encore moins avec les températures que l’on avait là-bas ».
Et pourtant, la limite des dix tours de piste a été entendue comme la règle sous peine de sanction. Et c’est Valentino Rossi qui s’est fait piéger.
Sur ce point, Jorge Lorenzo apporte son soutien à son équipier : « à titre personnel, je ne trouve pas ça très clair. Je ne crois pas juste d’avoir enlevé tous ses temps à Valentino. Mais nous devrons redoubler d’attention si nous devons utiliser ces pneus tendres ».
Mais sur cette limite des 10 tours, le Majorquin suggère une raison autre que celle inspirée de la jurisprudence de Brno… « Quoi qu’il en soit, il faut faire avec cette décision car ce pneu sera peut-être le seul valable pour la suite. Nos pneus en allocation sont actuellement trop durs pour ces conditions. Le medium et le dur risquent de ne pas être adaptés pour la course ici et s’il pleut dimanche, partir avec le medium pourrait s’avérer dangereux alors que le super soft serait idéal ».
Michelin a-t-il voulu de fait gérer son stock pour
dimanche ? La suite nous le dira, suivant la météo qui se
présentera. Sur ce sujet, Lorenzo est aussi à
l’unisson de Rossi : « ce n’est pas la
partie la plus chaude de l’Australie et il serait bien mieux
d’organiser l’événement dans les mêmes dates que le Superbike. La
météo change tout ».
Et Lorenzo est bien placé pour le savoir.