Combien pèse Valentino Rossi dans l’écosystème des Grands Prix ? Et de combien peut-on évaluer ses bénéfices dans le même paddock ? C’est une question sensible qui a été creusée à l’aune des 26 saisons écoulées par un Doctor qui ne s’est pas contenté de courir. Il a aussi compris qu’il y avait des affaires à faire en formant des pilotes et en s’impliquant dans le merchandising. Là-dessus, il faut ajouter une notoriété que les réseaux sociaux valorisent en termes d’image pour n’importe quel partenaire. Voici quelques chiffres…
Le site Todocircuito s’est lancé dans une estimation sur la valeur économique d’un Valentino Rossi que ses neuf titres mondiaux et 115 victoires en 26 saisons ont officiellement élevé au rang de légende des Grands Prix. Le bilan confirme le sentiment qui était déjà unanimement partagé qu’il n’a pas à s’en faire pour sa retraite. Mais sinon, ça donne quoi ? La source estime ses revenus ont varié de 10 à 30 millions d’euros par an, principalement grâce aux sponsors. Ensuite, il y a le contrat de travail proprement dit avec l’employeur. Là, on en serait à des salaires oscillant entre 8 et 12 millions d’euros par an.
Et puis il y a ces chiffres qui définissent une audience mais qui sont aussi des armes économiques convaincantes. Ce sont ceux des réseaux sociaux. Et Vale est dans ce cas un des incontournables de la toile avec 30,9 millions de fidèles sur Facebook, Twitter et Instagram. Plus précisément, sur Instagram, ‘Il Dottore’ a déjà accumulé 12,4 millions de followers et 5,5 millions sur Twitter.
Valentino Rossi est aussi un homme d’affaire
Tout ça crée un cercle si vertueux que pour sa prochaine aventure en sport automobile, ses partenaires vont le suivre et le soutenir. Cela va donc continuer à tomber. Jusque-là, le pilote italien aurait amassé une fortune de plus de 250 millions d’euros en y ajoutant tous les parrainages, contrats au sein du Championnat du Monde ainsi que d’autres actions publicitaires, ou le merchandising du Championnat du Monde MotoGP.
De plus, Valentino a su très bien diversifier ces revenus astronomiques avec des investissements très rentables sous le nom de VR46, comme l’académie des pilotes. En plus d’un pilote, d’une icône, et d’une légende, Vale est aussi un redoutable homme d’affaire. cela étant dit, ça n’ouvre pas non plus toutes les portes : ainsi, le montage économique du team VR46 avec les Saoudiens en MotoGP avec des Ducati dedans sera sans nul doute moins mirifique qu’il n’avait été d’abord annoncé.
