Être riche et célèbre est une situation enviable mais qui n’offre toutefois pas que des avantages…
Ainsi, Valentino Rossi aurait pu aspirer à une certaine sérénité après que les trois plaignants dans l’affaire du niveau sonore de son circuit à Tavullia aient été déboutés par le Tribunal Administratif Régional (voir ici). Mais non, ce sont maintenant les anciens gardiens de sa propriété de Tavullia qui lui réclament un montant de 114 000 € pour, entre autres, avoir effectué des heures supplémentaires…
L’affaire remonte au soir de Noël 2016 où le couple a été licencié à l’occasion d’un changement de propriétaire, la maison passant des mains de Graziano Rossi à celle de son fils.
Un an plus tard, Victor Untu et Jigan Zinaida, mari et femme âgés de 62 et 60 ans, se sont tournés vers un avocat pour traduire Valentino Rossi en justice afin de lui réclamer six mois d’indemnisation, plus cinq années d’heures supplémentaires non perçues. Au total, 114 000 € dont 89 000 pour les heures supplémentaires.
Il faut dire que, selon les gardiens, la tâche n’était pas facile pour entretenir la propriété établie sur un terrain de 20 000 mètres carrés, avec ses deux kilomètres de clôture, son système d’irrigation à commande manuelle, ses 9 caméras et ses 38 projecteurs !
Même en l’absence de son célèbre propriétaire occupé à rouler aux quatre coins du monde, le brave couple s’était apparemment fait un devoir de ne pas ménager ses efforts, comptant ses heures depuis 6h30 du matin jusqu’à 21h30 le soir, et facturant même l’éradication régulière des mouches et des moustiques…
Leur avocat reporte : « J’ai demandé au juge de demander à Valentino Rossi de confirmer ce qu’il avait dit en 2006 à M. Untu, de faire tout le travail nécessaire pour le bon entretien et la conservation du complexe comme si c’était leur propre maison. Nous demandons que le juge condamne conjointement les Rossi, père et fils, à payer ce qui est dû à mes clients, licenciés de manière traumatisante les 24 et 27 décembre 2016 ».
En face, les avocats du champion italien rétorquent que Valentino Rossi ne leurs a jamais demandé tout ce travail supplémentaire puisqu’il n’y était qu’occasionnellement, et surtout, que les travaux d’entretien du jardin et de la piscine n’étaient pas été faits par les gardiens puisque une longue liste de factures d’entreprises était régulièrement présentée.
Audience fixée au vendredi 12 devant le juge Maurizio Paganelli…
Source : il resto del carlino