Annus horribilis ! Jorge Lorenzo a le droit de s’exclamer ainsi au sujet de ce millésime 2019 qui ne lui offre aucun répit. Non seulement il a du mal à se faire à sa Honda, non seulement il n’a de cesse de se blesser et assez gravement, mais voilà que des affaires d’argent mobilisant la justice et sans doute demain le fisc s’abattent sur lui en pleine trêve estivale. Une nouvelle qui fait l’effet d’un coup de tonnerre.
Selon les sources italiennes et aussi le site espagnol « El Taquigrafo », une société de recouvrement appelée The Office SCP réclamerait à Jorge Lorenzo plus de 4 millions d’euros. Le pilote Majorquin se serait tourné vers cette compagnie en octobre 2014 pour récupérer, ni plus ni moins, 12 700 000 euros, qui, selon lui, auraient été volés par des personnes en qui il aurait eu confiance. A commencé par un certain M. Jordi Puig Godés à qui il aurait donné une somme de 11 700 000 euros pour la réalisation d’investissements immobiliers qui n’ont jamais jamais vu le jour. Le bureau SCP a trouvé et récupéré une partie substantielle de cet argent. Premièrement, 1 300 000 € ont été trouvés dans un compte « perdu et oublié » en Andorre, apprend-on.
Le contrat passé avec Jorge Lorenzo prévoyait que la SCP facturerait 25% de l’argent retrouvé et récupéré, moins environ 60 000 euros que Lorenzo avait versé à la signature du contrat pour couvrir les premiers frais de l’enquête. Au terme de son travail, l’enseigne n’aurait pas vu la couleur d’un euro. Elle fait donc appel aux tribunaux pour demander le montant dû par le quintuple Champion du Monde. Ce montant est annoncé à 4 294 512 euros.
En juin dernier, lors du Grand Prix de Catalunya, des agents des impôts sont entrés dans le paddock pour poser quelques questions au pilote. Rien à voir a priori avec la cause susmentionnée, mais probablement à cause de sa résidence à Lugano. Mais le Majorquin serait en règle avec les autorités fiscales. Cela étant dit, les autorités judiciaires n’ont pas encore réussi à informer officiellement Lorenzo de l’ouverture de la procédure, bien qu’il y aurait eu quatre tentatives. En outre, la société de recouvrement de créances semble avoir formulé de très lourdes accusations concernant les sommes recouvrées qui, selon elles, proviendraient des paradis fiscaux…