Les choses sérieuses pour un Valentino Rossi version pilote automobile vont bientôt commencer avec cette Audi R8 d’une équipe WRT qui est une autorité dans le milieu. Contrairement à la MotoGP, le Doctor ne sera pas responsable de son seul sort dans cette compétition. Ses performances impacteront aussi directement un équipier chevronné qui va devoir former et tirer vers le haut ce débutant de 43 ans, si prestigieux soit-il. Et ce binôme dit ce qu’il en pense…
Il s’appelle Nico Müller et c’est un Suisse de 30 ans bien connu des spécialistes du sport automobile, Expert du DTM, de l’Endurance et aussi des monoplaces, il a été appelé par le team manager du WRT, Vincent Vosse, pour faire la saison avec Valentino Rossi, légende du MotoGP retraitée mais surtout, dans le cas d’espèce, débutant dans une grande compétition derrière un volant. « Je suis censé l’aider à se mettre rapidement au courant » a commenté le Suisse sur Speedweek. « C’est très spécial, car Valentino était mon idole d’enfance », déclare aussi Müller qui a découvert un personnage plutôt humble et ouvert : « dès le début, il était très détendu, super cool, avec beaucoup de passion brutale ».
Pour Valentino Rossi, rester assis dans la voiture et appuyer sur l’accélérateur ne suffira pas
Il se souvient que Valentino Rossi ne voulait pas de statut particulier : « il doit généralement faire extrêmement attention à ce qu’il dit, mais il s’est ouvert à nous très rapidement. C’était immédiatement comme si un bon ami était assis à table », explique Müller à propos du dîner avec l’Italien. Mais ce qui compte c’est ce qui se passe sur la piste… « Il est extrêmement motivé. Il ne veut pas seulement rouler un peu ici pour le plaisir, il veut aussi s’établir dans le sport automobile. Son feeling avec la voiture est phénoménal, surtout avec les réglages, il nous a beaucoup aidés ».
Mais il est clair que le changement n’est pas facile. Chez Autosprint, Müller a déclaré : « nous devons être réalistes sur le fait que ce ne sera pas facile pour nous tant qu’il n’aura pas trouvé le dernier dixième ». Et il ajoute : « il faut aussi qu’il s’habitue au trafic sur la piste, et qu’en même temps il y a parfois des catégories différentes avec des vitesses différentes au départ. Il y a plus d’aspects que de rester assis dans la voiture et d’appuyer sur l’accélérateur ». Mais c’est pour cela que Müller est là…