Valentino Rossi a fait ses débuts en sport automobile comme participant régulier à un championnat et il s’agit en l’occurrence du GT Fanatec WCE. Plus de 50 bolides y sont inscrits et il y a des pointures comme pilotes. Vale est engagé sur une puissante Audi R8 au sein d’une écurie réputée dans ce paddock. Il a roulé à Imola pour commencer, une entame qui aurait pu se terminer par un top 10, mais il y a eu une confusion dans les stands et le rookie s’est emmêlé les pinceaux. Mais pour le patron du team, c’est plus compliqué que ça et, surtout, il n’y pas de pierre à jeter sur le Doctor…
Valentino Rossi est un sujet sensible par nature et il convient de bien maitriser la communication en ce qui le concerne lorsque l’on est son patron d’écurie. Ainsi, après le meeting d’Imola et les événements qui y ont été vécus, celui qui est aux commandes de la structure WRT a tenu à préciser certaines choses avant de se rendre à Brands Hatch le 30 avril. Un éclaircissement sur ce fait : de retour dans la voie des stands, Valentino Rossi a perdu la référence de son box et s’est retrouvé contraint d’effectuer un nouveau tour de piste par lequel il a fait perdre un temps précieux à son équipe. Il a également reçu une amende pour avoir détaché son harnais de sécurité trop tôt.
A priori, une bévue de débutant. Et d’ailleurs, Valentino Rossi l’a assumé comme tel : « ce fut un excellent week-end, nous avons travaillé dur et bien et j’ai apprécié chaque instant », a-t-il déclaré. « En course je vais vite, on aurait pu viser un bon résultat, mais malheureusement il y a eu cette erreur au pit stop. Je dois encore faire face à beaucoup de nouvelles choses dans les courses GT, où vous avez tellement de variables et d’informations à gérer, je suppose que c’est ce que vous appelez l’expérience… ».
« Toute l’attention était sur Valentino Rossi, il a fait un excellent travail, aucune erreur et il avait un bon rythme de course«
Un acte de contrition que le directeur de l’équipe, Vincent Vosse, tient à dédramatiser : « toute l’attention était sur lui, il a fait un excellent travail, aucune erreur et il avait un bon rythme de course. Il n’est pas responsable du problème au moment de l’arrêt au stand, c’est quelque chose que nous devons examiner, mais cela peut arriver lorsque presque tout le groupe entre dans la voie des stands en même temps ».
Ses équipiers font aussi barrage : « nous aurions pu faire mieux en qualifications », estime Nico Muller. « Mais Vale et moi nous sommes retrouvés coincés dans le trafic. Vale méritait d’être dans le top dix, il a fait du bon travail, pas d’erreurs, mais malheureusement il y a eu cette mauvaise communication à l’arrêt au stand ». Vervisch a ajouté : « nous avons terminé la course, ce qui était l’objectif, mais nous aurions pu avoir un bien meilleur résultat sans la confusion dans les stands. Néanmoins, le point positif est que nous étions compétitifs, Valentino avait un très bon rythme de course. Dans l’ensemble, nous avons une très bonne base à partir de laquelle nous pouvons nous améliorer ». La solidarité n’est pas un vain mot en GT World Challenge.