Le Directeur du Service compétition Michelin explique les motivations de la présence de son entreprise en MotoGP, ainsi que la philosophie et la manière de procéder du manufacturier.
« Les sports mécaniques sont importants pour Michelin. Le but pour nous est d’apprendre, de démontrer la valeur de nos conceptions et de notre technologie, pour les appliquer ensuite au niveau des produits commercialisés pour la route le plus rapidement possible. Il a été critique pour nous de revenir en MotoGP.
« Cette première saison a représenté pour nous beaucoup de travail et de stress, mais également de satisfaction. Neuf vainqueurs différents en une seule saison, c’est spectaculaire et unique. Quand vous êtes le fournisseur exclusif d’une catégorie, vous ne pouvez pas vous dissimuler. Quand on est en période d’apprentissage, il faut également accepter de rencontrer des difficultés. Nous parlons beaucoup avec les pilotes et c’est ainsi que nous apprenons, que nous nous améliorons. Nous étions ainsi meilleurs en fin de saison qu’au début. Pour moi, l’une des grandes satisfactions de 2016 a été que Michelin a réinventé la guerre des pneus avec une seule marque.
« Pour 2017, nous aurons déjà une année d’expérience, donc une plus grande stabilité, par exemple en matière de construction. Mais nous avons eu beaucoup de succès en amenant diverses solutions, ce qui a permis aux équipes d’avoir le choix entre différents pneus. Nous voulons maintenir la conception très complexe afin d’obtenir de bonnes performances, mais aussi de jouer avec la stratégie. C’est également ce que souhaitent les fans.
« Nous travaillons dans un rapport d’honnêteté avec chacune des équipes. Il y a un technicien pneumatiques pour chaque team. Il travaille à 50% pour Michelin et 50% pour l’équipe. Ils ont comme but d’offrir les meilleures performances au « triangle magique », c’est-à-dire la moto, le pilote et les pneus. »
photos : MICHELIN
