Parlons MotoGP : Voici sur qui Honda Repsol doit miser – 1/2

Le mercato MotoGP se termine bientôt, et la dernière inconnue sur la grille concerne la plus grande écurie de l’histoire des Grands Prix, à savoir Honda Repsol. Chaque semaine, ou presque, on entend un nouveau nom lié à la fameuse institution. À l’heure où ces lignes sont écrites, aucun contrat n’est toujours scellé mais plusieurs pistes ont déjà été évoquées au Japon. L’objectif de cet article est de vous donner un tour d’horizon simple, avec les points positifs et négatifs liés à chaque prétendant. Vous êtes prêts ? C’est parti !

 

Fermín Aldeguer chez Honda Repsol en MotoGP, une tâche trop impressionnante ?

 

Débutons avec la dernière rumeur en date ; la piste Fermín Aldeguer. Vous ne suivez pas le championnat Moto2 ? Aucun soucis, nous allons vous renseigner sur cette pépite. Une pépite, oui, car le jeune Espagnol possède un grand talent, c’est à n’en pas douter. Officiellement rookie en 2022, il a déjà remporté deux Grands Prix pour le compte de Speed Up/Boscoscuro en 2023, dont une sensationnelle victoire en Thaïlande dimanche passé. Même Pedro Acosta n’y put rien. En ne bénéficiant pas du châssis Kalex commun à tous les agitateurs de la catégorie, il s’en sort plus qu’honorablement. Après avoir débloqué son compteur à Silverstone, il aurait pu réitérer en Australie si les conditions météo n’avaient pas joué contre lui.

 

 

Les plus :

• À seulement 18 ans, son charisme, son style de pilotage et sa détermination pourraient dynamiter l’équipe Honda Repsol, c’est une certitude. S’il venait à signer, Honda recruterait un pilote sans vraiment de pression car personne ne pourrait retenir ses probables mauvais résultats du début contre lui.
• La firme ailée a aussi la possibilité de dénicher une pépite « surprise » exactement comme Fabio Quartararo, les deux ayant des profils relativement similaires avant leur accession en MotoGP.

 

 

Les moins :

• Je suis désolé, mais je ne vois pas beaucoup plus d’avantages à signer Fermín Aldeguer. Oui, il a gagné deux courses en Moto2 mais il compte aussi des lacunes ; sa saison est loin d’être incroyable. Sur la piste, il jouit d’une bonne pointe de vitesse, c’est évident, mais ses concurrents que sont Arón Canet, Alonso López, Tony Arbolino et Jake Dixon – sans parler de Pedro Acosta – n’ont rien à lui envier. Il est encore tôt pour lui confier telle tâche…
• …Car il faut se rendre compte du job qui l’attend. Ici, il ne s’agit pas d’essayer de performer avec une moto au point, d’apprendre. Il faut espérer redresser la plus grande écurie de l’histoire. Est-il prêt à un tel challenge après seulement trois ans de carrière en mondial ? J’en doute. Et puis, le cas Fabio Quartararo, génial rookie surprise, est unique dans l’histoire des Grands Prix. Au vu de la difficulté du travail, je ne vois pas pourquoi il serait meilleur qu’Álex Márquez en 2020 par exemple, qui lui arrivait en tant que champion Moto2 en titre.

 

 

Pour moi, ce n’est pas le bon choix. C’est trop tôt, et quitte à signer un jeune loup de la catégorie intermédiaire dans une de ses années les plus compétitives, il fallait tout miser sur le talent générationnel de Pedro Acosta, l’arracher à KTM. Le train est passé.

 

Fabio Di Giannantonio, le candidat idéal ?

 

Ici, pas besoin de revenir sur son profil ; vous pouvez retrouver un article le concernant en cliquant ici.

Les plus :

• Il est déjà en MotoGP. Il connaît l’environnement, les motos, les concurrents, la pression du très haut niveau. De plus, il est libre, ne coûterait pas cher à l’équipe et a montré, à deux reprises, qu’il était capable de disputer le podium aux meilleurs du monde.
• Il bénéficie de l’expérience de la Ducati Desmosedici, d’une part, mais aussi et surtout, d’une équipe qui fonctionne. Gresini Racing fait des miracles depuis deux ans, et si Honda Repsol daigne l’écouter, alors ils pourraient en profiter pour effectuer des modifications structurelles et s’inspirer davantage du modèle européen, de concert avec les dires de Johann Zarco. Le Français devrait d’ailleurs rester chez LCR Honda.
• Aussi, même si c’est plus difficile à appréhender, il a faim, il veut sa revanche et a besoin de se prouver à lui même qu’il peut le faire. Cela suffira-t-il ?

C’est tout pour aujourd’hui ! Demain, nous étudierons les moins concernant Fabio Di Giannantonio ainsi que le profil du dernier candidat sérieux au guidon Honda Repsol. Dites-nous ce que vous en pensez en commentaires !

 

 

Photo de couverture : Box Repsol