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Johann Zarco MotoGP

Johann Zarco, taulier du plateau MotoGP, est dans une bonne dynamique. La mission que lui réservait Honda était bien difficile, mais pourtant, le Français montre de bons signes de progression sur ces dernières semaines. Il est actuellement sur une série de quatre courses terminées dans les points, et sa huitième place lors du Sprint en Indonésie est le meilleur classement d’une RC213V cette saison toutes épreuves confondues. Il est temps de se pencher sur son cas, car le Japon pourrait être une nouvelle opportunité de frapper fort ; voici pourquoi.

 

À la maison

 

Tout d’abord, le circuit. Je pense qu’Honda peut bien figurer à domicile, et pas seulement parce que le complexe est propriété de la firme ailée. Certes, le profil pourrait ne pas trop convenir à la RC213V, car il est assez différent de Mandalika. Elle a tendance à peiner en sortie de virage, ce qui pourrait s’avérer problématique sur un tracé stop & go par excellence. Mais les conditions météorologiques, qui s’annoncent incertaines, ont une chance de profiter à Johann Zarco, par exemple. C’est un premier point à ne pas négliger. Ces dernières années, il n’est pas rare d’avoir un Grand Prix du Japon altéré par de la pluie. Sur le mouillé, Zarco a fait ses preuves, et je le crois capable de tenir la dragée haute à des pilotes classés bien au-dessus de lui au classement général.

 

Johann Zarco MotoGP

Zarco porte Honda sur ses épaules. Photo : LCR

 

De plus, si l’on regarde les années précédentes, Honda n’est jamais mal placé à Motegi. Marc Marquez y a toujours été rapide, il est vrai, et c’est d’ailleurs ici que nous avons vu une RC213V sur le podium pour la dernière fois. Il y était quatrième en 2022, et même Joan Mir était rentré dans les points en 2023, c’est dire.

 

Des signes encourageants

 

Même si c’est loin d’être fantastique, Johann Zarco et ses collègues font de grosses avancées. C’est d’abord visible sur la piste, où il faut aussi noter la progression de Luca Marini, qui a ramassé quelques points supplémentaires à Misano 2. Malheureusement pour lui, il fut éliminé très tôt lors du GP d’Indonésie à cause de la chute de Jack Miller.

 

 

La firme japonaise peut également compter sur un très bon Takaaki Nakagami, qui, à quelques mois de la retraite, est toujours le deuxième meilleur pilote Honda au classement ! Clairement, il faut rendre hommage à sa dévotion pour son employeur de toujours. En revanche, Joan Mir galère à finir les courses. Le champion du monde MotoGP 2020 essuie chute après chute depuis bientôt deux ans. C’est triste, d’accord, mais s’il reste sur ses roues, alors il peut également se projeter comme il l’avait fait lors du Sprint à Jerez (9e, la première apparition d’une Honda dans les points le samedi avant Zarco à Mandalika). Espérons que je ne lui porte pas la poisse, mais il a toujours fini ce Grand Prix jusqu’à maintenant.

 

 

Marc Marquez était revenu dans le top 3 lors du Sprint à Valence, mais ça ne compte pas comme un podium. Photo : Michelin Motorsport

 

Les déclarations des pilotes sont toujours aussi positives, même s’il faut s’en méfier. Ils nous disent qu’ils progressent depuis le début de l’année. On a longtemps attendu que cela se vérifie, mais force est de constater qu’il y a du vrai là-dedans si l’on s’en tient à ces dernières semaines. Les ingénieurs travaillent d’arrache-pied ; les améliorations apportées lors des tests à Misano semblent porter leurs fruits.

Qu’attendez-vous de Johann Zarco à Motegi ? Pensez-vous qu’il puisse encore porter Honda, peut-être encore plus haut qu’à Mandalika ? Dites-le moi en commentaires !

Pour rappel, cet article ne reflète que la pensée de son auteur, et pas de l’entièreté de la rédaction.

Marini est beaucoup plus appliqué que Joan Mir. Photo : Honda Repsol

Photo de couverture : LCR

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