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Espargaró Aleix MotoGP

Le Grand Prix de Catalogne MotoGP approche à grands pas, et avec lui, ses outsiders. Selon nous, un homme est à surveiller durant cette 11e rencontre ; Aleix Espargaró, et nous vous allons vous expliquer pourquoi en deux points distincts.

 

L’Aprilia reprend des couleurs

 

Après un début de saison mitigé, ou plutôt, dans la continuité de ce qui avait été proposé fin 2022, Aprilia semble enfin de retour parmi l’élite. Bonne performance à Assen, suivie d’une victoire sensationnelle à Silverstone pour Aleix ; un élément à prendre en compte. Certes, nous en attendions plus au Red Bull Ring, car la moto semblait désormais à l’aise sur un circuit type « stop & go » au vu de la performance de Maverick Viñales sur les séances chronométrées. Sur les deux courses, les résultats escomptés n’étaient pas au rendez-vous, c’est vrai, mais cela pourrait bien changer d’ici peu.

 

Espargaró Aleix MotoGP

Les Aprilia peuvent refaire le coup de l’Angleterre. Photo : Michelin Motorsport

 

Catalunya est un tracé qui correspond parfaitement à la RS-GP. Longues courbes, freinages à plat et stabilité dans les changements d’angle sont des clés pour aller y chercher une belle position à l’arrivée. Ce circuit, souvent utilisé pour des essais tant il est « neutre », est dans la lignée des Termas de Río Hondo, Assen et autres Silverstone. Définitivement, on peut s’attendre à une Aprilia plus affûtée qu’en Autriche.

 

Aleix Espargaró a encore la pêche

 

La moto est importante, mais le pilote l’est davantage. Déjà, Aleix joue à domicile puisqu’il est catalan, comme de nombreux autres larrons sur la grille. Ensuite, son exploit de Silverstone nous rappelle qu’il est toujours capable de coups d’éclat, de fulgurances dont lui seul, ou presque, a le secret. À 34 ans déjà, il ne veut pas ralentir. C’est rassurant car il était définitivement moins à l’aise en début de saison.

Certes, ses résultats en Catalogne sont mitigés car il a tendance à ne pas finir les courses, entre chutes et abandons mécaniques. Mais trois indices laissent penser qu’il pourrait tout de même y briller.

  • Cela ne fait aucun doute ; il aura à cœur de venger son erreur de 2022, où il s’était mis à célébrer son podium à un tour de l’arrivée. Un compétiteur de cette trempe ne peut pas avoir oublié un tel affront, surtout dans « son jardin » bien qu’il réside en Andorre.
  • Oui, Aleix est beaucoup tombé pour son Grand Prix national mais il y a aussi bien figuré. Il prit ici son premier podium en carrière lors de la saison 2011 en Moto2. L’année dernière, l’officiel Aprilia jouait devant avant sa bévue, même si largement distancé par Fabio Quartararo.
  • Finalement, il a toujours eu beaucoup de vitesse ici, et avec l’introduction des Sprints, un bon tour en qualifications pourrait assurer d’au moins un résultat correct sur les deux manches. Rappelons que c’est à Barcelone qu’il avait enregistré la première pole de Suzuki pour le retour de la marque japonaise en 2015, tout comme il était parti depuis la meilleure place sur l’Aprilia l’an dernier. Clairement, sur le format court, il faudra faire attention à ce profil résolument explosif. Espérons simplement que ses départs ne lui fassent pas défaut comme à Jerez, où les KTM RC16 le mangèrent quatre fois en autant d’extinctions des feux.

 

Espargaró Aleix MotoGP

Aleix prit la première pole de la Suzuki GSX-RR à Barcelone, devant un certain… Maverick Viñales, son coéquipier. Photo : Michelin Motorsport

 

Le favori ?

 

Vous l’aurez compris si vous suivez les Grands Prix en 2023 : il est risqué de parier contre Pecco Bagnaia que ce soit en qualifs’, en Sprint, ou en course. Marco Bezzecchi apprécie ces circuits, et Maverick Viñales, bénéficiant des mêmes avantages matériels que son coéquipier, pourrait être une menace pour le podium. Dans le cas d’Aleix Espargaró, parler de favori est assez osé malgré sa victoire récente, mais nous vous conseillons tout de même de garder un œil sur lui.

Et vous, qui allez-vous suivre avec la plus grande attention en Catalogne ? Dites-le nous en commentaires !

 

On l’oublie trop souvent, mais 34 ans reste un âge correct même au très haut niveau. Aleix n’a pas fini. Photo : Michelin Motorsport

 

Photo de couverture : Michelin Motorsport

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