Qu’ils soient courts, longs, vallonnés, plats, à côté de chez nous ou à l’autre bout du monde, les circuits font partie intégrante du show MotoGP. Certains incarnent la modernité et le futur de ce sport, d’autres, son glorieux passé. Profitons de l’annulation du Grand Prix du Kazakhstan pour faire un tour d’horizon des circuits que l’on aimerait voir ou revoir dans le cadre du mondial. Bien sûr, vous êtes invités à participer en commentaires.
Hier, nous sommes revenus sur les tracés que l’on a déjà vu, mais que l’on aimerait bien revoir de nouveau ; vous pouvez retrouver cet article en cliquant ici. Aujourd’hui, concentrons nous sur les pays qui pourraient accueillir leur premier Grand Prix.
Vers de nouvelles destinations ?
Nous ne sommes pas obligés de revenir sur nos pas, et aller de l’avant est toujours une bonne chose. Pour preuve, cette année, DORNA voulait visiter le Kazakhstan et l’Inde. L’an dernier, nous avons entamé un nouveau chapitre en Indonésie, peu après la Thaïlande (2018).
Les pays de l’Asie du Sud-Est sont très passionnés, mais nous avons déjà fait le tour. Que peut-on faire de plus ? Macao et Singapour ? En ville. Le Laos et le Cambodge ? Trop tôt. Les Philippines ? Trop compliqué politiquement. Le Bangladesh ? Situation économique difficile. Brunei et le Timor-Leste ? Trop petits. Reste le Vietnam, qui aurait dû, un temps, recevoir la Formule 1 sur un circuit en ville. Pourquoi pas, après tout, mais la course est sans cesse repoussée.
De toute évidence, la construction d’une nouvelle infrastructure serait nécessaire. Exactement comme en Arabie Saoudite, autre zone privilégiée par les instances sportives pour des raisons… multiples. Le circuit de Djeddah emprunté en Formule 1 serpente entre les murs et n’est donc pas adapté. Inversement, au Vietnam, la sortie de terre d’un nouveau complexe ne poserait pas de problèmes financiers et nul doute que le Royaume est dans les petits papiers de la DORNA, ou inversement.
Évoquons rapidement la Corée du Sud. Toujours aussi proactive dans la sphère internationale, le pays du matin frais ne possède plus d’événement sportif de grande ampleur alors que la Formule 1 passait par le Korea International Circuit entre 2010 et 2013. Véritable « Tilkedrome » situé sur l’une des 10 000 îles de Mokpo-si, le tracé nécessiterait rénovation, ajout de bacs à gravier et dégagements. C’est déjà arrivé par le passé, et nous ne pouvons qu’encourager telle initiative !
La Corée du Sud, le Vietnam ou l’Arabie Saoudite restent des lieux dont la visite par les officiels de la DORNA reste « probable ». Maintenant, si nous pouvons rêver de n’importe quel autre pays – qui sait, peut-être ces articles sont-ils prémonitoires, nous citerions sans hésiter la Suisse. Certes, nous trichons un peu car un GP de Suisse s’est tenu à Bremgarten entre 1949 et 1954. Mais depuis l’interdiction de courir sur circuit permanent promulguée en 1955 – suite à l’accident d’une Mercedes aux 24 Heures du Mans, qui coûta la vie à plus de 80 personnes, plus rien. Pourtant, de nombreux grands champions helvètes se sont révélés au plus haut niveau, de Stefan Dörflinger à Tom Lüthi en passant par Luigi Taveri. Imaginez juste un Grand Prix couru à Genève, sur les bords du lac, jouissant d’une organisation que seuls les suisses savent mettre en place.
Pour finir, retournons au Moyen-Orient avec un énième pays riche, mais méconnu. Le sultanat d’Oman est une formidable destination, paisible au possible, où les gens sont très accueillants. Malgré la richesse du sous-sol omanais, les élites n’ont pas cédé à la tentation de construire d’immenses buildings comme leurs voisins saoudiens et émiratis.
L’idée d’un « Grand Prix des Mille et Une nuits » sur un circuit dessiné non loin des palais traditionnels de Mascate, la capitale, avec le golfe d’Oman en arrière-plan fait rêver.
Et vous, quel circuit ou destination voudriez-vous voir de nouveau ou découvrir par le biais du MotoGP ? Dites-le nous en commentaires !
Photo de couverture : Diego Delso