Après qu’en avril, l’équipe Avintia ait confirmé qu’elle continuerait l’an prochain son partenariat avec la firme de Bologne, le Team Aspar a lui aussi renouvelé son accord lors du Grand Prix d’Espagne. Il ne reste donc plus qu’à se mettre d’accord avec Pramac, ce qui en raison du rapport étroit entre les deux entreprises n’est qu’une formalité, selon Ciabatti.
Lorsque le dernier accord a été signé entre Dorna et l’IRTA, lors du Grand Prix d’Allemagne 2016, Carmelo Ezpeleta, le patron de Dorna, a commenté « Nous avions renouvelé notre partenariat avec l’IRTA pour cinq années supplémentaires à Assen. Et après quoi, un accord a été signé entre l’IRTA et les sept teams indépendants engagés en MotoGP. Lucio Cecchinello et son équipe auront la possibilité de faire figurer une 24e moto sur la grille, comme ça tout le monde disposera de deux machines. C’est important car nous n’avons jamais eu plus de 24 motos. Avec cet apport financier fourni par l’IRTA, les teams seront ainsi en mesure de couvrir le coût des motos, ce qui permet d’assurer une certaine pérennité au Championnat ».
L’idée était d’avoir 6 constructeurs engageant chacun un team officiel et fournissant un team satellite, comme Yamaha le fait actuellement. Mais Suzuki, Aprilia et KTM ne semblent pas prêt à franchir le pas, et Ducati en profite donc pour écouler ses GP15, GP16 et GP17.
Selon Ciabatti, « nous avions déjà signé avec Avintia et sommes parvenus à un accord avec Aspar ce week-end. Ils l’annonceront quand ils le voudront. Pour Pramac, je pense qu’il s’agit simplement de s’asseoir ensemble et de discuter des conditions. Mais on leur parle déjà des pilotes pour l’année prochaine, telle est l’idée générale.
« Toutes les équipes ont le choix du matériel, qui va d’une option supérieure à une option inférieure. C’est à l’équipe de décider, en fonction également du type de pilotes qu’elle souhaite engager. Ils peuvent donc avoir une moto 2017, mais je pense qu’ils veulent aussi voir s’ils peuvent également signer des pilotes capables de l’utiliser.
« Alors, je me vois rester avec trois équipes satellites l’année prochaine. Suzuki a apparemment dit très clairement que, pour le moment, ils ne vont pas si bien, alors je pense qu’ils se concentrent davantage sur leur moto actuelle. Honnêtement, pour la logistique d’une équipe satellite, vous avez besoin de beaucoup d’organisation. Donc, si vous n’êtes pas habitué et souhaitez concentrer vos ressources, ce n’est pas un travail facile.
« Je ne sais pas ce qu’Aprilia veut faire, mais pour le moment, je pense que nos équipes sont très satisfaites du matériel et du service que nous fournissons. Notre plan consiste donc à continuer l’année prochaine. Nous savons que cela ne durera pas toujours, car tôt ou tard Suzuki, Aprilia et KTM pourront fournir du matériel concurrentiel. »
Avintia disposera l’an prochain de deux GP17. On peut donc supposer que Pramac et Aspar se partageront une GP18, une GP17 et deux GP16.
Photo © Reale Avintia Racing
Source : crash.net