L’année dernière, alors que Paddock-GP n’était pas encore né, nous avions eu rendez-vous avec Jacque Bolle, Président de la Fédération Française de Motocyclisme. Il nous avait fait part des deux dangers qui menacent actuellement le sport moto en France, à savoir, en résumé, les assureurs et la pression écologiste.
Plus récemment, il avait déclaré, suite à sa réélection: » Je vais consolider les actions entreprises depuis plusieurs années et qui portent leurs fruits : l’aide et le soutien de nos 1280 clubs, le développement de l’offre de pratique tant en compétition qu’en loisir, la structuration de nos Ligues Régionales, l’aide aux pilotes de haut niveau, le rachat de circuits…
Les menaces environnementales, juridiques et assurantielles sont toujours présentes. L’équilibre pour contenir les coûts reste précaire sur le plan de l’assurance pour nos clubs et nos licenciés. Il convient de rester vigilant et combatif afin de pérenniser notre sport. A ce titre, le travail engagé sur la sécurisation des circuits est essentiel.
Je continuerai à faire de la défense de la moto ma priorité, en portant partout le fer contre ceux qui veulent réduire notre liberté et limiter cette passion qui nous anime. »
Depuis, nous suivons avec attention chaque démarche et chaque bataille de la FFM contre ces pressions extérieures à notre sport en général.
Aussi, à l’heure où par ailleurs les décisions anti-véhicules en général se multiplient (interdiction des vieux véhicules à Paris, voitures et motos confondues, fermeture définitive de la voie sur berge, etc), quand un de ces combats est remporté au terme d’une bataille juridique menée à son bout, fut-il pour un modeste « Championnat de Provence de moto-cross et quad », nous applaudissons des deux mains, car c’est en s’attaquant à la base de la pyramide que les anti-motos pourraient engendrer une jurisprudence très négative!
Infos Générales – La FFM obtient une nouvelle victoire devant le Conseil d’État
La Fédération Française de Motocyclisme et le Moto-Club de Goult (84) mènent depuis 4 ans une bataille de longue haleine concernant un refus d’organisation de compétition à la demande d’une association écologiste radicale.
A l’époque, le Tribunal Administratif puis la Cour Administrative d’Appel avaient donné raison à la FFM en prononçant l’annulation de la décision d’interdiction.
Le Conseil d’État, plus haute juridiction administrative française, vient de rejeter l’ultime recours de l’association écologiste, le considérant comme irrecevable et non-fondé.
(Conseil d’État, 5ème – 4ème chambres réunies, 28/09/2016, 390111).
Rappelons que le sport est
considéré comme d’intérêt général (L100-1 du Code du
Sport).
La FFM continuera à soutenir ses
clubs et n’hésitera pas à faire valoir ses
droits devant la justice chaque fois que cela sera
nécessaire.