C’est un Andrea Iannone rageur qui en a terminé avec la première journée de son Grand Prix national. Italien sur une Ducati italienne, le pilote de 26 ans a fait parler la poudre sur un tracé du Mugello qui est non seulement le terrain de jeu de l’usine de Borgo Panigale mais aussi sa piste d’essai. La Desmosedici a lâché sa puissance. Rien d’étonnant à ce que les trois machines officielles pointent aux trois premières places des vitesses de pointe.
Andrea Iannone mène même ce classement avec une pointe à 345,4 km/h, ce qui est carrément 10 km/h de mieux que la Yamaha de Rossi, par exemple. Mais ça ne fait pas tout puisque Dovizioso, est seulement treizième au classement avec 3 km/h de moins en vitesse de pointe. Quant à Pirro, c’est sans doute l’une des plus belles prestations d’un pilote d’essai invité de l’histoire qu’il a donnée. Le voilà tout de même troisième en FP2!
Il reste encore du chemin à parcourir pour faire un favori pour la victoire celui qui avait, l’an dernier, bousculé la statistique en s’affirmant comme l’Italien sur une machine italienne installé sur la pole-position d’une course transalpine depuis un certain Agostini sur MV Agusta en 1972. C’était alors à Imola. Mais Jo le Maniac était monté en 2015 sur un podium perdu de vue à domicile par Ducati depuis la victoire de Stoner en 2009. Alors, pourquoi pas l’exploit, ce qui serait une sacrée revanche sur le choix issu du marché des transferts.
« Je suis content parce que nous sommes chez nous ici au Mugello, que c’est donc une course très importante pour nous et que nous devons absolument profiter de tout notre potentiel » a déclaré l’équipier d’un Dovizioso qui a souffert de son cou ce vendredi. « Le début de la séance de cet après-midi a été un peu dur pour nous parce que la piste n’avait pas autant de gomme que lors du test que nous avions fait avant le Mans. Nous avions moins de grip à l’arrière et au début le feeling n’était pas très bon mais j’ai réussi à me mettre à l’aise, de façon à pouvoir attaquer. Au final la journée a été très positive, nous avons encore des progrès à faire pour demain mais nous savons au moins où les faire. » La suite demain !