Yamaha s’est relancé au championnat dès la seconde épreuve de la saison 2022 après une prestation sur piste humide en Indonésie qui a révélé un Fabio Quartararo désormais à l’aise dans ces conditions. Cependant, au vu des soucis de fiabilité rencontrés lors de ce meeting et que les ingénieurs de la marque attribuent tous à l’électronique, le voyage vers la prochaine destination qu’est l’Argentine ne se fait pas forcément dans la sérénité…
Fabio Quartararo a remis Yamaha dans l’axe de cette saison 2022 qui n’a pas fini de nous surprendre. Après une déconvenue au Qatar, la lumière est apparue en Indonésie, mais on a tout de même du mal à savoir s’il s’est agi Mandalika d’une performance laissant présager une suite enthousiasmante ou un baroud d’honneur, un chant du Cygne avant la crise. L’Argentine, début avril, nous le dira en partie, mais ce qui est sûr, c’est que la M1 a connu quelques soucis de fiabilité lors de ce second rendez-vous de l’année.
Il y a en a eu trois flagrants, car trahis par les images. Deux ont touché Fabio Quartararo pendant les séances d’essais. Lors de la 2e séance d’essais libres, il s’est arrêté après seulement cinq minutes. Les systèmes de Yamaha avaient tout simplement cessé de fonctionner. Quartararo a dû effectuer le reste de la séance avec sa seconde moto. Dans la FP3 le même défaut s’est manifesté. Cette fois, la Yamaha a calé dans l’avant-dernier virage et Quartararo a pu rouler dans les stands. « C’était un défaut électronique« , a été la brève analyse du champion du monde en titre rappelée sur motorsport-magazin.
Yamaha a connu un mystérieux défaut électronique à trois occasions
En course dimanche, le loup a quitté l’équipe officielle pour aller se nicher dans la M1 d’Andrea Dovizioso. Avant même le départ, le pilote RNF-Racing s’est rendu compte que sa Yamaha ne fonctionnait pas comme souhaité. « Quand j’ai démarré la moto, le tableau de bord ne fonctionnait pas. Je ne voyais rien à l’écran et je ne savais sur quel rapport j’étais. Lorsque je me suis élancé au départ, la moto a failli s’arrêter parce que le contrôle de lancement ne fonctionnait pas. Je ne pouvais pas non plus modifier les mappings », a révélé Dovizioso après la course.
Au septième tour, le Grand Prix d’Indonésie était terminé pour Andrea Dovizioso. Rien ne fonctionnait plus sur la Yamaha M1. « C’était un défaut électronique« , a déclaré le vétéran du MotoGP, une version qui était donc identique à celle de Fabio Quartararo formulé les deux jours précédents. Yamaha n’a hélas plus le temps pour évaluer et résoudre ces problèmes électroniques. Car le matériel est acheminé directement d’Indonésie par vol charter vers l’Argentine, où les premiers essais de la troisième manche de la saison 2022 sont prévus le 1er avril.
