Nous y voilà ! 2020 sera l’année cruciale pour la carrière de Valentino Rossi. A présent quadra, et bien que son potentiel le classe toujours parmi les meilleurs, il va falloir se décider à dire stop ou encore pour le Doctor. Une décision attendue aussi par Yamaha qui a ses propres impératifs à gérer avec, notamment, la gestion des cas de Viñales et de Quartararo que la concurrence guette. Dans un entretien à la Gazzetta dello Sport, Vale s’ouvre sur le sujet en frappant à la porte du team Petronas…
La trêve des confiseurs aura du mal à tenir en cette année 2020 de MotoGP qui sera placée en coulisse sous le sceau d’un marché des transferts ouvert. Car les grandes manœuvres ont commencé, chacun plaçant ses pions, affinant ses futures propositions si bien que l’on se regarde en chiens de faïences. Les portables des managers ne devront avoir aucun souci de réseaux et encore moins de batterie…
Comme pour lancer les débats, Valentino Rossi, en ce tout début d’année, s’est confié à la Gazzetta dello Sport. Un entretien sans fard avec une révélation dedans… L’officiel Yamaha commence ainsi : « je voudrais avoir un peu plus de temps, malheureusement tout se décide en début d’année en MotoGP », regrette-t-il. « J’aurais besoin d’un peu de recul pour évaluer la situation, jusque vers la mi-saison. Je vais parler à Lin Jarvis, le directeur de l’équipe, et Yamaha, pour comprendre ce qu’ils pensent. Surtout, je parlerai avec mon père, ma mère, Albi Tebaldi, PDG de VR46, Uccio et Carlo Casabianca mon entraîneur. Mon père et ma mère veulent que je continue, mais les autres aussi. Mais allez, vous devez être réaliste… J’aimerais bien, mais il faut être plus compétitif que l’an dernier, sinon c’est mieux d’arrêter. Ce sera bien comme ça. ».
Une grande partie de sa décision dépendra également du sentiment que le Vale pourra trouver avec son nouvel ingénieur en chef David Muñoz, qui remplacera Silvano Galbusera cette année : « avec Silvano, nous avons très bien réussi en 2014, 2015 et 2016. Cela aurait-il pu se faire un an plus tôt ? Peut-être que oui, mais je pensais que je pouvais continuer ainsi aussi. »
Puis vient cette réflexion au sujet de la couleur de la Yamaha qu’il pourrait piloter au cas où il déciderait de poursuivre jusqu’en 2022… « Avec Petronas, je ne vois pas une grande différence avec le team officiel », admet le nonuple couronné. « Je voudrais rester là où je suis… cependant nous sommes trois pour deux places et nous devons penser au troisième. Et pour moi, même si c’est Petronas, l’équipe ne me semble pas très mauvaise. Mais peut-être que ce sujet ne sera plus d’actualité si Viñales ou Quartararo change de team, qui sait ce qu’ils pensent. »
Au sein de l’usine d’Iwata, il ne semble pas y avoir de veto : si Valentino Rossi décide de continuer à courir, une M1 sera toujours là pour lui, étant donné que la marque semble continuer à croire en son potentiel. « Je suis content », conclut l’homme de Tavullia. « Les gens de Yamaha me semblent très positifs, et c’est un honneur pour moi, c’est important. C’est aussi un grand luxe pour un pilote de s’arrêter quand il le décide. Habituellement, on vous met dehors. »
Il est à noter que dans le cas de l’option Petronas, Valentino Rossi se retrouverait avec son académicien VR46 préféré qu’est Franco Morbidelli…