C’est sans amertume mais avec la froide détermination de relever l’un des plus importants défis de sa carrière que Valentino Rossi s’est présenté avec les troupes officielles Yamaha à Sepang. C’est la dernière fois qu’il se montre ainsi dans ce type de cérémonie en habit aux couleurs de l’usine d’Iwata en MotoGP. L’an prochain, ce sera une autre histoire et peut-être même la fin si le Doctor ne se persuade pas qu’il est toujours au plus haut niveau de la compétition, à 41 ans. Cela étant dit, il pèse dans les décisions du constructeur, et il a aussi des plans pour la suite…
Valentino Rossi veut poursuivre sa carrière. Mais pas à n’importe quel prix. Entendez par là que s’il ne tient pas le rythme, il jettera l’éponge. Un accord avec une usine Yamaha où tout le monde est à l’unisson et se met au diapason. Ce qui est le cas de le dire au vu du blason d’Iwata.
La marque japonaise a fait sensation ces dernières semaines en fidélisant ses pilotes avant même l’ouverture de la saison et, avec elle, le marché des transferts. Il y a même eu le retour de Jorge Lorenzo. Une opportunité sur laquelle Vale a œuvré, lui qui avait tant fait savoir son mécontentement sur l’arrivée du alors jeune Majorquin à ses côtés en 2008… Comme quoi, les temps changent !
« J’ai mis beaucoup de pression sur Jarvis pour faire de Jorge Lorenzo un pilote d’essai » affirme Rossi. « Il a peut-être eu des problèmes majeurs avec la Honda la saison dernière, mais il savait qu’il serait compétitif le premier jour sur la M1. » Quand on demande à Rossi quel coéquipier il préférerait dans le cas où il poursuivrait sur une Yamaha Petronas, entre Lorenzo ou son frère, Luca Marini, il répond : « ce serait bien de reconstruire l’équipe Rossi–Lorenzo après tant d’années, mais je pense que celui qui mérite le plus cette moto est Morbidelli. Ce serait formidable de réformer une équipe avec Jorge, mais Morbidelli est jeune et rapide. » Marini doit donc travailler dur pour avoir les faveurs de son aîné…
