C’est un fait acquis, la Malaisie sera en force en Grand Prix en 2019. Le pays, sous les couleurs du pétroliers d’Etat Petronas et du tracé de Sepang, sera représenté dans les trois catégories de la Moto3 au MotoGP en passant par le Moto2. Une aventure officiellement annoncée à Silverstone, à la veille d’un Grand Prix de Grande Bretagne qui a ensuite pris l’eau. Reste que pour en arriver là, il a fallu en passer par une déception… Qui s’appelle Dani Pedrosa !
C’est la petite phrase du stratégique PDG du Sepang International Circuit (SIC) qui est presque passé inaperçue à Silverstone. Racontant le feuilleton du montage du team Yamaha Petronas, qui sera l’équipe satellite du constructeur d’Iwata en 2019, Razlan Razali a déclaré : « Dani Pedrosa est un excellent pilote. Il est très talentueux, il est l’un des meilleurs coureurs du paddock. Nous voulons des pilotes de haut niveau. Malheureusement, dans ce cas, ça n’a pas été possible. Physiquement et mentalement il n’était pas prêt pour ça, et, dans ce cas, on ne peut rien faire. Nous ne pouvions pas le forcer, mais il nous a déçus ».
Et pour cause : grande offre économique et technique, promettant un M1 2019 officielle égale à celle de Valentino Rossi et de Maverick Vinales avait été faite. La même d’ailleurs que celle soumise peu avant à un certain Jorge Lorenzo qui est parti depuis vers le HRC. Mais Por Fuera, lui, ne fait pas partie des déceptions malaisiennes : « à cette époque, je n’avais parlé à aucun pilote car les choses étaient encore très incertaines, donc je ne pense pas qu’il a joué avec nous pour s’aménager un meilleur sort chez Honda. Rien n’avait été confirmé. Nous ne faisions que parler ».
Cela étant dit, Razlan Razali ne considère pas pour autant son team Yamaha Petronas comme un pis-aller : « nous avons changé d’idée et avons décidé de soutenir des pilotes jeunes et talentueux. Notre nouvelle option était donc Fabio Quartararo, car aucun autre pilote MotoGP n’était en rapport avec ce que nous voulions. Nous sommes donc déçus mais aussi heureux d’avoir Fabio Quartararo ».