C’est une question qui a été souvent posée une fois les qualifications terminées du Grand Prix d’Espagne à Jerez. Une journée du samedi qui s’est terminée avec les deux pilotes Petronas Yamaha en haut de l’affiche, pendant que les officiels d’Iwata se contentaient d’une cinquième et d’une treizième position. Le genre d’inversement de la pyramide qui arrive aux pilotes d’usine de la M1 plus souvent qu’à leur tour à Jerez. Pourquoi ? Un qui a répondu à cette délicate énigme est un homme éclairé, puisqu’il a vécu chez Yamaha et qu’il s’occupe à présent du team satellite de la même marque. Il s’appelle Wilco Zeelenberg et sa réponse pique les yeux…
Elle est même cinglante. Elle tombe aussi presque sous le sens, mais elle peut bousculer des certitudes et donc déranger. C’est pour ça qu’on n’en parle jamais. D’ici à dire que le team manager de la nouvelle structure malaisienne dit tout haut ce que beaucoup pensent tout bas… Enfin, à la question comment Quartararo et Morbidelli ont trusté les deux premières places de la grille de départ du Grand Prix d’Espagne à Jerez, il répond :
« Difficile de répondre à cette question. Je peux dire que les pilotes officiels conduisent cette moto depuis longtemps. Et je suis parfaitement en mesure de savoir ce qu’ils peuvent faire. En revanche, Franco et Fabio la conduisent depuis moins de temps et peut-être ne se plaignent-ils pas parce qu’ils veulent explorer leurs limites en premier. Ils ont toujours eu beaucoup de confiance en la moto. C’était aussi le cas dès les premiers essais libres, ils ont donc poussé de plus en plus, et cela a aidé au résultat ».
En 2017, Rossi a été battu par les pilotes Yamaha de Tech3, Zarco et Folger et à nouveau par Zarco en 2018. Cette fois, les pilotes Petronas Yamaha, Quartararo et Morbidelli, ont pris les positions 1 et 2 sur la grille de départ. En course, Si Morbidelli a craqué en fin de partie pour finir derrière les deux officiels Yamaha, Fabio Quartararo avait le rythme pour, au moins, le podium avant la défaillance de son sélecteur de vitesses qui l’a contraint à l’abandon.