Fabio Quartararo ne cachait pas sa joie lors de la présentation officielle des troupes Yamaha en vue de la saison 2021 de MotoGP. Et pour cause : il vient de réussir une partie de sa carrière, avec le cuir d’un pilote d’usine d’une des marques les plus prestigieuses du plateau. Voilà, ça, c’est fait. Une autre phase s’ouvre. Celle qui déterminera si cette première était une finale ou alors seulement une étape vers du encore plus beau. La campagne à venir donnera une indication et le Français la décortique déjà, ce qui a fait poindre une inquiétude …
La saison 2021 tentera autant que possible de sortir des griffes d’une crise sanitaire qui maintient encore le monde en respect. Ce qui veut dire que le calendrier promis est amené à évoluer, et vers une tendance découverte l’an passé. Soit des épreuves à huis-clos, certes, repoussées, dans un premier temps, et plusieurs Grands Prix consécutifs au même endroit, sûrement. Ce procédé sera d’ailleurs vécu dès l’entame de la campagne, puisque le Qatar concentrera non seulement toute l’intersaison, mais organisera aussi, sur son tracé de Losail, les deux premières épreuves du championnat.
Un séjour de longue durée qui a d’abord fait sourire Fabio Quartararo : « ce sera un peu spécial car nous voulons essayer tellement de choses. Il vaut toujours mieux le faire sur deux pistes différentes au lieu d’en faire une. Nous allons tester au Qatar pendant cinq jours et y disputer deux Grands Prix d’affilée. Donc, nous allons courir sur la même piste pendant onze jours. Je pense que nous pouvons rouler les yeux fermés à la fin ».
Fabio Quartararo s’inquiète au sujet de Portimao
Mais la saison ne se fera pas à Doha et ce qui suivra ce rabe de désert fait moins rire l’équipier de Viñales. Car il s’agit de Portimao. Le circuit portugais a causé de gros problèmes à Quartararo lors de la saison 2020. Le pilote Yamaha a terminé 14e, plus de 24 secondes derrière le vainqueur et local de l’étape Oliveira.
« Je suis un peu inquiet que cela se poursuive ensuite à Portimao » avoue le Français sur Motorsport-total. « C’est une piste sur laquelle nous avons eu une catastrophe l’année dernière. Nous y arrivons avec une moto que nous n’aurons auparavant utilisée qu’au Qatar dans des conditions complètement différentes. », précise-t-il. « Il sera difficile de s’habituer aux premiers tours. Ce sera un défi. Cet obstacle est plus grand que les deux premières courses au Qatar » prévient le nouveau venu dans l’équipe d’usine Yamaha.