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Yamaha

Le passage de Yamaha à un moteur V4 en MotoGP n’est plus un secret – c’est une quasi-certitude. Pilotes et dirigeants l’évoquent ouvertement : fini le 4-cylindres en ligne, totem de la marque depuis des décennies. Si Jack Miller défend encore son potentiel, la réalité technique impose un virage radical. À partir de 2027, avec la refonte réglementaire avec 850 cc et moins d’aéro, le V4 pourrait devenir incontournable – pas par décret explicite, mais par une astuce de contrôle technique qui change la donne…

Le secret est désormais éventé : Yamaha travaille activement sur le développement d’un moteur V4 pour ses futures machines MotoGP. Une décision qui marque une rupture radicale avec la tradition des moteurs en ligne de la marque japonaise, mais qui semble inévitable face aux évolutions techniques et réglementaires du championnat. À partir de 2027, l’utilisation d’un moteur V4 pourrait devenir une quasi-obligation, non pas en raison d’une interdiction explicite des moteurs en ligne, mais à cause des nouvelles méthodes d’inspection technique qui rendront leur utilisation pratiquement impossible.

La grande nouveauté à partir de 2027 réside dans la méthode de contrôle technique des motos. Le MotoGP adoptera un système de moules et de boîtes, inspiré des pratiques américaines, pour vérifier la conformité des prototypes. Concrètement, chaque moto devra s’adapter à un moule standardisé. Si elle ne rentre pas dans ce moule, elle sera disqualifiée. Or, un moteur en ligne, plus large qu’un V4, occupe davantage d’espace, ce qui complique son intégration dans ce cadre réglementaire strict. « À partir de 2027, vous aurez beaucoup moins de place pour les spoilers si vous utilisez un moteur en ligne », explique-t-on dans les milieux techniques, relayés par motorpasion.

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Une nouvelle règle sonne le glas des moteurs en ligne Yamaha, même si le règlement ne les interdit pas explicitement

Cette nouvelle règle sonne le glas des moteurs en ligne, même si le règlement ne les interdit pas explicitement. Pour Yamaha, qui a toujours privilégié cette architecture, c’est une véritable révolution. La marque japonaise travaille déjà sur deux versions de son futur moteur V4 : une version 1 000 cc, qui pourrait être utilisée dès cette année ou en 2026, et une version 850 cc, conforme à la future réglementation qui entrera en vigueur en 2027.

Pour Yamaha, le passage au V4 n’est pas seulement une question de conformité technique, mais aussi une nécessité stratégique. « Yamaha mise tout sur le V4 à partir de 2027, et la raison est assez convaincante : il sera obligatoire », souligne un expert. En effet, avec les nouvelles limitations aérodynamiques et la nécessité de s’adapter au moule de contrôle, un moteur en V4 offre une meilleure compacité et une plus grande flexibilité pour optimiser l’aérodynamisme et la performance globale de la moto.

Cette décision impacte également d’autres constructeurs. KTM, qui envisageait de passer à un moteur en ligne en 2027, devra revoir ses plans. De même, Suzuki, qui prépare son retour en MotoGP, devra opter pour un V4, contrairement au quatre en ligne qui équipait ses machines jusqu’à leur départ en 2022.

Le passage au V4 marque un tournant dans l’histoire du MotoGP. Alors que les moteurs en ligne ont longtemps été une signature de Yamaha, l’évolution des règles techniques pousse la marque à se réinventer. « Il sera peut-être encore légal, selon la réglementation, d’utiliser un moteur en ligne à partir de 2027, mais dans la pratique, Yamaha n’aura pas d’autre choix que de passer à un V4 au risque de ne pas correspondre au moule », explique encore un observateur.

Pour l’usine Yamaha, c’est l’occasion de repenser son approche et de rester compétitive face à des concurrents comme Ducati, Honda et Aprilia, qui utilisent déjà des moteurs V4.

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