Yamaha, par la voie de Lin Jarvis ne s’en cache pas : la marque veut retrouver un team satellite à l’horizon 2025 et la grande priorité est de concrétiser cette perspective avec le team VR46. Le directeur général anglais a déjà énuméré toutes les bonnes raisons pour que l’issue des démarches en cours aboutissent. Ainsi, Valentino Rossi est un ambassadeur Yamaha, la VR46 est lié à Yamaha au sein d’une démarche de détection des talents avec qui plus est une structure financée en Moto2 et tout ça alimente des contacts réguliers. Oui mais la M1 n’est plus la belle si convoitée il n’y a pourtant pas si longtemps mais dont les charmes ont été mises en pièce par la bête Ducati. Et puis, il y a eu récemment le dossier Franco Morbidelli…
Un dossier depuis refermé puisqu’il est acquis que l’italo-brésilien ne sera plus des effectifs Yamaha en 2024. Il sera remplacé par le prometteur Alex Rins mais il ne sait toujours pas quel sera son avenir en MotoGP. Et encore moins depuis que la tendance au sein du clan Ducati veut que Marco Bezzecchi reste au sein de la VR46 avec une GP23, puisque les GP24 resteront au sein de la structure usine et chez Pramac.
Valentino Rossi attend Yamaha de pied ferme
Une situation qui, selon ce que GPOne croit savoir, contrarie un Valentino Rossi qui a toujours en mémoire sa sortie du team usine Yamaha pour être mis à l’époque chez le satellite Petronas. Pour tout dire, cela n’encourage nullement le « Doctor » à faciliter l’ambition de Yamaha de travailler avec ses troupes VR46… Qui devraient, qui plus est, lâcher une bonne Ducati pour une M1 qui lasse à présent jusqu’à Fabio Quartararo qui en est à poser des ultimatums pour faire entendre sa détresse technique.
Au vu de la situation, GPOne mentionne que la possibilité que Bezzecchi quitte Ducati pour Yamaha à ces conditions « existe mais est faible ». Mais il y a aussi cette remarque sur Johann Zarco qui passe de ballottage défavorable à celui qui tirerait finalement les marrons du feu. Ducati a déjà offert une autre année de contrat au Français qui a aussi une proposition de LCR-Honda qui pourrait doubler son salaire, mais sans lui offrir la possibilité d’être compétitif.
Or si le choix économique le plus lucratif est généralement ce qui vaut pour la plupart des pilotes, il ne semble pas applicable au double champion du monde de Moto2. Pendant ce temps, l’échéance du Grand Prix d’Autriche approche à grands pas et tout ce beau monde aimerait mettre tout au clair avant cette dixième manche de la saison qui aura lieu le week-end prochain …
