Avant de se lancer dans la mêlée de Jerez qui propose ce week-end le Grand Prix d’Espagne comme tête d’affiche, il convient de faire le point sur les dernières rumeurs d’un marché des transferts suspendu à la décision que prendra Fabio Quartararo sur son avenir. Une conjoncture qui implique le constructeur Yamaha qui travaille sur un plan B dans le cas où son Champion du Monde le quitterait. D’Espagne arrive les dernières conjectures…
Le triomphe du Grand Prix du Portugal a marqué Fabio Quartararo qui en a certes été le principal auteur, mais le déroulé de cette course menée de main de maître l’a aussi rapproché de sa Yamaha. Selon le site Marca, un salaire d’au moins 10 millions d’euros par an avait été demandé par le Champion du Monde, une suggestion qui avait refroidi Yamaha. Mais, toujours selon le site espagnol, le manager Eric Mahé a baissé les demandes. Il a aussi logiquement parlé avec d’autres marques : Ducati, Suzuki et Honda.
La maison d’Iwata ne peut pas se permettre de perdre Fabio Quartararo, mais en même temps, ils savent qu’ils doivent apporter des arguments convaincants pour l’amener à signer un nouveau bail. Il ne s’agit pas seulement d’argent, mais aussi de garanties techniques précises. On sait que le Français n’est pas exactement ravi de la moto qu’il a reçue pour 2022. Il s’attendait à des progrès qui n’ont pas été réalisés.
Pour le champion en titre de MotoGP, le moteur est un enjeu central. Il est persuadé qu’avec plus de puissance et donc plus de vitesse en ligne droite, il n’aurait aucun problème à rester solidement devant. Andrea Dovizioso, quant à lui, estime que l’adhérence est le plus gros défaut du M1.
Miguel Oliveira attend aussi la décision de Fabio Quartararo
Mais gouverner, dit-on, c’est prévoir et Yamaha travaille sur ce que serait son équipe sans le Français qui se serait décidé pour d’autres horizons. Marca révèle que, bien que le renouvellement de Fabio soit une priorité absolue, Yamaha a décidé de sonder le marché. Plus précisément, il y a eu des contacts avec Miguel Oliveira. L’équipe Iwata s’est entretenue avec son père et manager Paulo pour jeter les bases d’une éventuelle négociation.
Oliveira a un contrat avec KTM qui expire à la fin de l’année et il réfléchit aussi à son avenir sachant que la marque autrichienne lui a proposé de poursuivre la relation de travail au-delà de 2022. Le pilote portugais veut comprendre s’il peut réellement ouvrir la possibilité d’aller dans l’équipe officielle Yamaha, où une seule selle peut être libérée puisque Franco Morbidelli a un accord jusqu’en 2023… De tout ça, les coulisses de Jerez, ce week-end, ne manqueront pas d’en reparler.