Fabio Quartararo sera celui que l’on observera peut-être le plus lorsque cette saison de MotoGP pourra enfin être lancée. Il faut dire que, l’an dernier, il a bouleversé l’échiquier du MotoGP, comme il a ébranlé les certitudes chez Yamaha. Il a aussi réveillé les pilotes de la marque aux diapasons, à commencer par Maverick Viñales qui, depuis, a changé sa méthode et son discours. Reste que le Français a une marge de progression et c’est Wilco Zeelenberg, bien placé dans le stand Petronas pour l’analyser, qui nous la révèle…
Wilco Zeelenberg a été l’un des artisans des trois titres mondiaux de Jorge Lorenzo chez Yamaha. Il a quitté la structure officielle pour intégrer l’aventure Petronas qui est à présent l’équipe satellite de l’usine d’Iwata. Une trajectoire qui était un pari, mais il a été gagné. D’autant plus qu’un autre a été remporté : celui d’un Fabio Quartararo pris du Moto2 et dont le talent a éclaté au grand jour en MotoGP.
Cependant, le Français peut encore être meilleur et l’ancien vainqueur du Grand Prix d’Allemagne 250 en 1990 explique ce qu’il doit gagner : « il est acquis que Fabio peut faire un très bon tour, mais il était parfois en difficulté lorsque la moto n’était pas comme il s’y attendait au début des courses » constate le batave. « Alors on a essayé de trouver des réglages pour qu’il se sente mieux avec la moto dès le départ donné. » Soit avec les pneus neufs et le réservoir plein.
Il termine : « avec Franco Morbidelli, il a compris qu’il devait encore élever son niveau de jeu et analyser plus précisément plus de paramètres. Notamment le fait de savoir pourquoi il a toujours du mal à la mi-course en perdant les sensations avec la moto. Ce sont les deux points sur lesquels nous sommes concentrés. »
En attendant le retour sur la piste, Fabio Quartararo sera de la course virtuelle au Mugello ce dimanche à 15h00. Il sera notamment confronté à Marc Márquez qui a déjà annoncé qu’il était hors de question pour lui de perdre, même avec une manette. A ne pas manquer !
