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MotoGP

Le MotoGP vient de remporter une bataille cruciale dans sa lutte contre le piratage sportif en Europe. Le 28 mars 2025, le Tribunal judiciaire de Paris a rendu une décision retentissante : Cloudflare, géant américain des services DNS, CDN et proxy inverso, est jugé « intermédiaire technique » et tenu responsable des diffusions illégales de MotoGP via ses infrastructures. Résultat ? L’entreprise doit bloquer, sous trois jours, l’accès à 14 sites identifiés par Canal+ (détenteur des droits en France) qui retransmettent le championnat sans autorisation, et ce, sur tout le territoire français. Une victoire pour Dorna Sports, organisateur du MotoGP, dans un contexte où la popularité du sport moto explose en France – et avec elle, le piratage.

Le MotoGP vient de remporter une victoire importante dans sa lutte contre le piratage, avec une décision marquante rendue par le Tribunal judiciaire de Paris. Ce dernier a jugé  Cloudflare, le géant américain spécialisé dans la gestion du trafic internet, comme techniquement responsable des diffusions illégales de contenu, et l’a contraint à bloquer les sites web diffusant illégalement les courses du MotoGP en France.

Depuis l’essor des carrières de Johann Zarco et Fabio Quartararo, l’intérêt pour le MotoGP en France n’a cessé de croître. Les tribunes du circuit du Mans sont régulièrement pleines, malgré le manque de motos compétitives pour ces pilotes français.

La justice française a rendu une décision historique sur le piratage en MotoGP. Pour le moment, cela n’affectera pas l’Espagne, mais c’est un avertissement.

Pour Dorna, cette décision représente une étape cruciale dans la protection de ses droits de diffusion

Cependant, cette popularité a également entraîné une explosion des diffusions illégales, que ce soit sur des sites pirates ou via des canaux non officiels. C’est là que Dorna, l’organisateur du championnat du monde de MotoGP, est intervenu en portant l’affaire devant les tribunaux français.

La décision du Tribunal judiciaire de Paris impose à Cloudflare de bloquer ces diffusions illégales à compter d’avril prochain. L’entreprise américaine a argumenté que l’implémentation de ces blocs était techniquement complexe et coûteuse, mais cette justification a été rejetée par le tribunal. Pour Dorna, cette décision représente une étape cruciale dans la protection de ses droits de diffusion et dans la lutte contre le piratage numérique.

Cette décision pourrait bien avoir des répercussions bien au-delà de la France. Si elle est suivie par d’autres juridictions européennes et internationales, elle pourrait compliquer la tâche des pirates qui cherchent à diffuser illégalement des événements sportifs. Quoi qu’il en soit, cette victoire judiciaire constitue un message fort et un avertissement pour les acteurs du piratage sportif à l’échelle mondiale.

Quartararo Austin MotoGP 2025

 

 

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