Alex Marquez a apporté de bonnes nouvelles au sujet de son frère, mais ses convictions sont moins bonnes au sujet de la tenue du calendrier 2021 en MotoGP. L’année 2020 s’achève et elle aura été marquée par la pandémie de la Covid-19 qui a tout bouleversé. La distanciation sociale, le confinement et autres mesures sanitaires ont chamboulé le paysage sportif, social et économique. Une conjoncture à ranger parmi les mauvais souvenirs ? Alex Marquez nous rappelle que l’on n’est pas sorti d’affaire …
S’il est un vœu que beaucoup prononceront ce soir, c’est celui d’un coronavirus, d’une Covid-19, bref, d’une pandémie, éradiqués pour que l’on retrouve une normalité de bon aloi dans tous les secteurs d’activité. Le MotoGP dont la raison sociale est d’organiser un Championnat du Monde y voit une question existentielle essentielle, car la planète est son espace de travail.
Cette année, le promoteur Dorna avec son patron Carmelo Ezpeleta ont réussi le tour de force de reconstruire un championnat face à cette terrible adversité. Le MotoGP sait donc comment survivre. Mais il veut aussi se développer. Et reprendre sa marche en avant en 2021.
Seulement voilà, même avec des campagnes de vaccination en cours, la situation sanitaire n’est pas encore sous contrôle. Et la rentrée se fera dès mi-février, pour un début de saison fin mars. La conjoncture sera-t-elle suffisamment assainie pour ne penser qu’à la moto ? Alex Marquez ne le croit pas.
Sur Moto.it, le frère d’un Marc, dont il a par ailleurs apporté de bonnes nouvelles, dit : « honnêtement, je ne pense pas que toutes les courses auront lieu, en particulier celles de début de saison à Austin et en Argentine ». Voilà une opinion claire. Il poursuit : « les tests Sepang ne sont pas non plus clairs. Je vois qu’il est plus faisable de commencer au Qatar et de faire la première partie du championnat en Europe . On verra, car avec la pandémie il est impossible de faire des prédictions, tout change d’un mois à l’autre ».
Même après le début de l’année, il y aura des restrictions de voyage dans le monde qui visent à aider à limiter la propagation de la pandémie de coronavirus. Certains pays ont fermé leurs frontières, d’autres s’appuient sur des règles de quarantaine strictes. Puisque le MotoGP aimerait tester à Sepang en Malaisie en février avec le moins de complications possible, les responsables travaillent sur une procédure d’exception en ce qui concerne les règles sanitaires en vigueur dans le pays.
Alex Marquez pessimiste, mais Dorna travaille avec la Malaisie
Selon les informations de ‘Motorsport-Total.com‘, elle devrait prévoir la levée de la quarantaine de sept jours, légalement requise après l’entrée. Actuellement, les voyageurs qui peuvent présenter un test PCR négatif doivent se mettre en quarantaine pendant sept jours avant d’être autorisés à se déplacer en public.
Le premier test de pré-saison MotoGP est prévu du 19 au 21 février. Le promoteur MotoGP Dorna travaille avec l’association d’équipe IRTA, Razlan Razali, ancien PDG de la piste et actuel patron de l’équipe Petronas Yamaha, et le gouvernement malaisien sur un règlement spécial permettant au MotoGP d’entrer sans quarantaine.
Un argument puissant en faveur de cette réglementation spéciale est la bulle dans laquelle se trouvent les participants du MotoGP. Le système a fait ses preuves lors de la saison 2020. Des tests constants et un verrouillage sur le monde extérieur permettent d’identifier et d’isoler rapidement les cas positifs.