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Fausto Gresini va mieux, mais il y encore du chemin à faire avant le total rétablissement ...

Rappelez-vous, c’était le bon temps… Celui où lorsque l’on parlait de santé et de médecine en MotoGP, on faisait référence à une affaire de contrôle antidopage positif d’Andrea Iannone. Depuis, le portage a changé avec la pandémie que l’on sait et ses conséquences, tant sanitaires que sociales et économiques. Justement, sur ce plan, lorsque l’on est une écurie et que l’on vit de la course, que se passe-t-il lorsque de course, il n’y en a plus ? Une réponse de Fausto Gresini donne une indication. Et ça fait froid dans le dos.

Fausto Gresini représente aux alentours de 70 personnes dans le paddock des Grands Prix. Ses troupes sont présentes du Moto3 au MotoGP en passant par le Moto2. Autant dire que, le chômage technique, actuellement, il connaît ! Mais le pire est que, pour le moment, il est impossible d’en déterminer la durée. Une situation pour le moins anxiogène : « il y a un climat d’incertitude, nous travaillons pour comprendre comment évoluer dans le futur, mais c’est le chaos, tous les plans ont changé. Nous devons être capables de réfléchir et de réagir correctement » avoue le patron de la structure éponyme.

« Incertitude, chaos, réfléchir, réagir correctement… » Les mots sont forts et révélateurs. Le reste, qui concerne les sponsors, est du même acabit : « à ce jour, personne n’a soulevé cette question, mais je m’attends à ce que cela se produise. Nous avons connu la crise économique de 2008, je sais de quoi je parle et je pense que cette fois peut être pire. »

Bref, on a de quoi se faire du mouron. Mais il y a quand même un point positif, et il nous vient de la gestion de crise faite par Carmelo Ezpeleta : « j’ai vu ce qui est arrivé à la Formule 1, avec l’annulation du GP d’Australie, et à mon avis Dorna a bien bougé. Ils nous tiennent au courant, mais nous devons encore comprendre quand et comment nous commencerons, que le public soit présent ou non aux courses. »

Fausto Gresini termine ainsi sur GPOne : « nous voulons tous courir et nous le ferons, nous devons simplement attendre que la situation se normalise et en attendant garder nos nerfs. Tout est suspendu. C’est comme être dans une voiture en marche, qui consomme de l’essence mais ne bouge pas, sur l’autoroute. Nous sommes en retard et nous savons que nous serons en retard, mais nous y arriverons. Le problème doit d’abord être maîtrisé, puis avoir un programme qui peut être respecté. »

 

 

 

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