Le maire de Nice, Christian Estrosi, qui a été testé positif au Covid-19, a déclaré à Nice Matin qu’il prenait de la chloroquine en traitement, sans attendre les tergiversation des différentes autorités politiques et sanitaires.
« Certains infectiologues comme le Pr Didier Raoult ou des spécialistes du CHU de Nice sont à peu près d’accord sur le fait que même s’il n’y a pas assez de recul en terme épidémiologique, le fameux traitement à la chloroquine associé à des substituts de type nivaquine ajouté à un antiviral, l’Azithromycin ou plus vulgairement le Zithromax peuvent à la fois mieux protéger et accélérer la guérison. J’ai suivi leurs conseils et j’utilise ce traitement. »
L’élu de droite dit également avoir tenté de joindre le ministre de la Santé pour lui demander que les pharmacies et le CHU niçois soit réapprovisionnés en chloroquine, et avoir fini par appeler le patron du laboratoire Sanofi. Il s’est félicité dans un tweet d’avoir obtenu satisfaction.
« Je me suis rendu compte que nos pharmacies manquaient de certains de ces médicaments, et que notre CHU était en faiblesse d’approvisionnement. J’ai cherché à joindre à plusieurs reprises le ministre de la Santé. C’est une déception pour le maire de la cinquième ville de France de n’avoir eu personne en ligne. Je lui demande expressément d’approvisionner notre ville, sachant que Sanofi a fait savoir qu’il venait de produire à 300 000 exemplaires un médicament censé éviter des effets secondaires par rapport à la chloroquine. J’ai eu au téléphone le président de Sanofi qui a pris des dispositions industrielles pour la production de ce médicament. Il a pris contact avec le directeur général de notre CHU afin qu’il soit approvisionné le plus rapidement possible. »
Christian Estrosi s’est félicité dans un tweet d’avoir obtenu satisfaction.
J’ai obtenu satisfaction. #Nice06 et son CHU validés et approvisionnés pour mettre en place le protocole du professeur Didier Raoult avec consentement des familles. Il serait souhaitable que, dans les mêmes conditions, la médecine de ville soit habilitée à le prescrire. https://t.co/3Y6L5SvNqi
— Christian Estrosi (@cestrosi) March 22, 2020
En fait, le CHU de Nice fait partie des centres hospitaliers universitaires français participant à l’essai clinique européen Discovery, testant entre autres l’hydroxychloroquine. Quant à Sanofi, il réapprovisionne régulièrement les pharmacies en rupture de stock de Plaquenil, son médicament à base d’hydroxychloroquine.
Le maire de Nice est sorti de son confinement le 1er avril pour visiter le nouveau centre de consultation pour les patients potentiellement contaminés par le coronavirus installé stade Vauban à l’est de sa ville. .
Quoi qu’il en soit, il apparaît évident que Christian Estrosi n’a pas perdu son moral de battant qui, en 1975, lui a permis de finir deuxième au guidon de sa Yamaha TZ750 derrière Barry Sheene aux 200 Miles de Magny-Cours avant de se lancer dans les différentes catégories du championnat du monde à partir de l’année suivante, tout d’abord avec des Suzuki 500cc, puis des Kawasaki 250 et 350cc, et enfin les célèbres Pernod 250cc.
Cette crise est un formidable révélateur de ceux qui causent et de ceux qui agissent. La première catégorie étant largement surreprésentée par rapport à la seconde. #COVID2019 #coronavirus
— Christian Estrosi (@cestrosi) April 5, 2020