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C’est une vidéo diffusée par motogp.com qui révèle une ambiance chez Ducati autre que celle de la franche camaraderie. Ce serait même assez tendu. Lors du dernier Grand Prix de Thaïlande, Johann Zarco a refusé le combat contre Pecco Bagnaia qui tenait la porte d’entrée pour le podium, et même plus au vu du rythme alors affiché par le Français. Un esprit de discipline qui sera ensuite remercié par le patron de Ducati Corse Gigi Dall’Igna qui est allé voir, avec Tardozzi et Ciabatti, le team Pramac dès la ligne d’arrivée de la course de Buriram franchie. Ils y ont reçu un accueil assez froid. Et les phrases qui fusent dans cette scène montrent bien que Johann Zarco avait intérêt à se tenir à carreau…

Alors, bien sûr, on pourra dire que, chez Gresini, on est plus des fortes de tête tandis que l’équipier de Johann Zarco, soit Jorge Martin, a juré après cette 17è manche du championnat qu’il aurait attaqué le même Bagnaia pour le podium voire la victoire. Car le chef mécanicien du Français le dit dans ce document : son pilote aurait pu gagner. Une révélation qu’il ne fait pas avec le sourire. On rappellera que le même sera, en 2023, dans le box rouge aux côtés de Bastianini… Les deux hommes ne semblent ainsi pas très acculturés au principe des consignes d’équipe. Voilà qui risque d’être intéressant pour l’an prochain …

Parmi les phrases lâchées, on a un Dall’Igna prenant immédiatement conscience du geste de Johann Zarco qui suggère à Ciabatti et à Tardozzi d’aller voir sans attendre le team Pramac. Tardozzi est dans une position différente en affirmant un « je leur avais déjà dit » de patron sans concession. Chez Pramac, la rencontre n’est pas marquée par la liesse.

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Pramac Ducati : « on fait comme Gigi a dit »

C’est même plutôt le fatalisme teinté d’une colère froide qui prédomine. Le chef mécanicien de Johann Zarco se lance sur le sujet du « mérite » avant de se raviser tout en résumant ainsi sa pensée sur son pilote : « il aurait pu gagner ». Dall’Igna répond « je suis désolé, vraiment ». Une voix s’élève précisant un « on fait comme Gigi a dit ». Tout est dit.

Il n’y a plus à espérer chez Ducati que ce sacrifice aide à obtenir ce titre pilotes voulu depuis 2007, car entre Gresini, Pramac et les pilotes en vue dans le clan Ducati, cette saison laissera des traces et restera dans les mémoires de tous les acteurs, qui sauront rappeler ces événements à un moment ou à un autre.

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