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Davide Tardozzi

Le paddock du MotoGP au Red Bull Ring a été le théâtre d’un incident qui a jeté une ombre sur le Grand Prix d’Autriche. Davide Tardozzi, le patron de l’équipe Ducati, a été vu en train de se disputer avec des mécaniciens d’Aprilia après la course, un conflit qui aurait pu dégénérer en une altercation physique au vu de la chansons de gestes. La raison ? Un possible cas d’espionnage industriel. Selon Ducati, le personnel d’Aprilia aurait été surpris en train de prendre des photos et de scanner une de leurs précieuses Desmosedici.

Les tensions ont atteint un point de rupture lorsque le personnel d’Aprilia a été aperçu autour de la Ducati Desmosedici GP23 de Marco Bezzecchi, garée devant le garage VR46. Armés de tablettes, les membres de l’équipe Aprilia auraient été vus en train de prendre des clichés de très près, examinant minutieusement différentes parties de la moto. La scène a rapidement attiré l’attention de Davide Tardozzi, qui s’est précipité pour mettre fin à ce qu’il considérait comme une violation flagrante de l’éthique sportive.

« Nous ne pouvons pas tolérer que nos rivaux viennent scanner nos motos comme s’il s’agissait de simples touristes prenant des photos », aurait déclaré un Tardozzi furieux après l’incident. Pour Ducati, ce comportement frôle l’espionnage industriel, une pratique qui, si elle est confirmée, pourrait ternir l’image d’Aprilia et entraîner des répercussions graves. Chez Ducati on a ainsi convoqué le chef de la technique à Noale Romano Albesiano pour connaitre sa version de la scène selon GPOne.

Maladresse ou espionnage ? Entre Ducati et Aprilia, on se regarde en chiens de faïence depuis l’épisode Tardozzi

De leur côté, Aprilia minimise l’affaire, affirmant sur que leurs employés prenaient des photos pour des raisons innocentes, et que les motos Ducati étaient simplement en arrière-plan par coïncidence. « Ce n’était rien de plus qu’une photo innocente entre collègues », ont-ils défendu. Cependant, une vidéo circulant dans les médias sociaux montre clairement les mécaniciens d’Aprilia concentrés sur la Ducati, une preuve qui pourrait contredire leur version des faits.

Les sports mécaniques regroupant des catégories marquées par l’utilisation de haute technologie et par des innovations constantes, a déjà connu des scandales d’espionnage similaires dans d’autres disciplines, notamment en Formule 1, où de lourdes sanctions ont été imposées. Le désespoir de battre Ducati, qui domine actuellement le championnat, pousse certaines équipes à des comportements discutables. Reste à voir si la direction de MotoGP décidera de prendre des mesures contre Aprilia pour cette infraction potentielle.

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