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Valentino Rossi, à l’arrivée d’un Grand Prix du Qatar terminé à la cinquième place, n’a pas tardé avant de se jeter sur les données et les feuilles de temps pour analyser son parcours. Et évaluer son niveau. Le bilan ? La Suzuki s’est invitée dans la cour des grands et va causer des maux de tête à beaucoup cette année…

Dans une course tactique préservant la durée de vie des pneumatiques, le Doctor a été plus proche du vainqueur Andrea Dovizioso sur Ducati cette année que lors de la saison dernière au Qatar. 0.600s en 2019 contre 0.797s en 2018. Mais il a terminé derrière la Honda de Cal Crutchlow, et, il a aussi été devancé par la Suzuki d’Álex Rins. L’officiel Yamaha était donc habité du légitime sentiment qu’il était au même niveau que l’Anglais du team LCR, mais que le rythme des pilotes Suzuki l’avait empêché de disputer le podium.

Si Honda et Ducati restent pour le moment à bonne distance, l’adversaire direct de Yamaha est maintenant Suzuki. Valentino Rossi devra souvent faire face à Álex Rins, au guidon d’une GSX-RR simple mais très compétitive, dotée d’un moteur plus puissant depuis la trêve hivernale, qui pourrait même, sur certains circuits, aspirer à la victoire.

L’équipier de Viñales explique : « l’équipe Suzuki est celle qui a le plus progressé depuis l’année dernière. Je suis certes heureux parce que la course a été bonne, mais le problème est que nous sommes derrière Ducati, Honda, une Honda non officielle et aussi derrière Suzuki. Le problème est que la Suzuki est forte. Cal était très fort ici l’année dernière. J’ai pu le battre au combat, j’ai perdu moins de temps, donc plus ou moins Cal est au même niveau. Mais la plus grande amélioration est Suzuki ».

Si la Yamaha M1 est restée plus ou moins au niveau de celui de la saison passée, avec quelques améliorations mineures, les problèmes habituels d’adhérence à l’accélération persistent, ce qui la met dans les griffes de la Suzuki GSX-RR. La prochaine étape pour le Doctor sera d’améliorer les performances sur le tour chrono, puis lors des qualifications : « si vous partez de moins loin, c’est plus facile », a déclaré Valentino Rossi, sur Crash.net. « A la fin de la course, j’ai plus ou moins fait la même prestation que l’an dernier, j’ai commencé plus loin, mais j’ai réussi à remonter. Le problème, c’est que, plus ou moins, le niveau de notre performance est très similaire à celui de 2018, pour le moment ».

Et on rappellera que le tracé de Losail peut être considéré comme un circuit ami auprès des hommes d’Iwata.

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