C’est une pierre d’achoppement dans les discussions en cours entre Valentino Rossi et le team Petronas, surveillées de près par Yamaha. Il reviendra peut-être à la fin à la firme d’Iwata de trancher ce nœud gordien, liant Vale à son équipe technique. Un véritable clan qui suit fidèlement son pilote, mais que Razlan Razali, patron de l’équipe satellite ne veut pas accueillir à bras ouverts. Il a de bonnes raisons à faire valoir pour se montrer ainsi récalcitrant. Carlo Pernat, le chroniqueur et manager, explique…
Entre un confinement finalement bien vécu en famille et les atermoiements du team Petronas au sujet de sa possible venue en 2021, Valentino Rossi finira-t-il par se lasser et choisir la vie de retraité à la fin de l’année ? C’est une crainte qui prend de l’ampleur depuis que le Doctor a laissé entendre que rien n’était encore fait, mais que l’on saura ces prochains jours sur quel pied il dansera d’ici à la fin de cette année. Soit avant la moindre course disputée, une échéance qui était pourtant son curseur pour toute orientation à définir.
Les commentaires de Valentino Rossi sur BT Sports selon lesquels il n’aurait pas peur de prendre sa retraite ont également été discutés ces derniers jours. Carlo Pernat n’y a pas été insensible : « les déclarations de Valentino sont là. Ces derniers mois, il a beaucoup réfléchi, mais d’après les informations dont je dispose, il devrait continuer » rassure l’Italien sur GPOne.
« Valentino n’a plus rien à apprendre de personne »
« Le seul problème est sur l’équipe à apporter à Petronas. Rossi aimerait amener tous ses hommes alors qu’il semble que le team ne lui en permettra que deux » poursuit Pernat. « Les gens qui font partie de l’équipe de Rossi voyagent tous avec lui en classe affaire. Ce sont des choses très importantes, surtout en cette période où Petronas a réduit le salaire de ses employés ».
Mais celui qui est aussi manager de pilote Pernat précise que l’enjeu n’est pas non plus anodin pour le Doctor : « c’est une question psychologique et Valentino n’a plus rien à apprendre de personne ». Décidément, cette venue de Valentino Rossi chez Petronas est semée d’embûches…