C’est un Valentino Rossi classé troisième du championnat du monde MotoGP version 2017 qui va se présenter à la seconde échéance du calendrier en Argentine. Une bonne affaire pour le pilote de 38 ans qui a vu son équipier de 23 ans dominer lors de la dernière échéance au Qatar, comme il lui avait tourné autour des tests hivernaux. Pendant ce temps, le Doctor était en souffrance sur le nouveau châssis Yamaha. Mais l’homme aux 114 victoires précise : les essais c’est une chose et la course en est une autre. Surtout à son âge !
Au lancé, même retardé, du Grand Prix du Qatar, les inconditionnels de Valentino Rossi étaient peut-être plus inquiets qu’à l’accoutumée. Le nonuple titré s’élançait seulement dixième et ce rang n’était pas un accident. Lors de l’intersaison, il avait fait sixième à Sepang, douzième à Phillip Island et sixième à Losail. Certes, mais la course, c’est une autre histoire. A tel point qu’elle s’est finie sur le podium.
Vale s’en amuse : « si j’avais été rapide durant les tests, j’aurais fini dixième au Grand Prix du Qatar. Quel dommage ça aurait été. Dans ce sens-là, c’est tout même mieux ». Mais il précise aussi plus sérieusement sur Speedweek : « j’espère que l’on a mieux cerné cette moto et que l’on souffrira moins sur d’autres tracés. Je comprends mieux les choses durant la course. Les essais c’est différent. Et pour être franc, je suis aussi assez âgé, et c’est plus difficile sans la pression et la motivation de la course ».
Une dernière phrase prononcée cette fois sans rire. Sur la suite avec le nouveau châssis de la M1, il analyse : « on a amélioré nos sensations avec l’avant. Maverick s’est tout de suite senti bien dès qu’il s’est assis sur la Yamaha. Il se sent bien mieux et il peut bien mieux travailler. Alors il a toujours été devant moi ».
« Mais la première fois où j’ai vraiment senti un mieux, c’est lors du vendredi au Qatar. Et à partir de ce moment, on a travaillé de façon efficace et intelligente ». Rendez-vous le 9 avril à Termas de Rio Honda.
