Ce week-end, ce sera le Grand Prix de San Marino sur le tracé de Misano, mais ce sera aussi, et peut être surtout pour le public, le lieu où Valentino fera son show. Le Doctor joue en effet à domicile pour cette treizième manche d’un championnat où il s’accroche pour rester second au général sans grand espoir de pouvoir lorgner sur la première position. Ce n’est donc pas encore cette année que Vale aura sa dixième couronne. Un sujet sur lequel il s’est exprimé…
Valentino Rossi en est à sa 23ème saison de Grand Prix, et, à maintenant 39 ans, il semble inépuisable. « J’aime toujours courir beaucoup et j’ai une grande passion. Je crois que si vous avez une vie saine et que vous vous entraînez, avoir 39 ans n’est pas un gros inconvénient. Je veux continuer à pratiquer ce sport tant que je suis assez fort pour me battre pour le podium et la victoire » explique Vale dans des propos relayés par InSella.it.
Il précise : « c’est ma vie depuis que j’ai 16 ans et c’est toujours pareil : courir, rentrer à la maison, se reposer deux ou trois jours et commencer à préparer les prochaines courses. Cela a toujours été ma vie, je ne sais pas faire autre chose. J’ai peur d’avoir ensuite trop de temps libre ». Et végéter c’est radoter, même si, en pleine activité, l’homme de Tavullia vit avec deux grandes déceptions… « J’ai eu des moments inoubliables, de nombreuses victoires, mais j’ai deux regrets : les championnats 2006 et 2015, quand je suis arrivé au dernier combat de la course pour le titre et que j’ai perdu. Si c’était possible, je changerais cela « .
Mais il y a eu aussi des satisfactions ! « Je retiens mon premier titre en 2004 avec Yamaha, puis le second de 2008 car il est venu après deux ans d’insuccès et c’était le dernier avec Bridgestone. Il y a aussi celui de 2001, car c’était la dernière année du 500 et c’était spécial. C’était ma dernière chance. Si je devais en choisir un, plus particulièrement, je dirais celui de 2004 car personne ne s’attendait à ce que je gagne avec Yamaha. Je le pensais, mais honnêtement pas la première année. Je pensais avoir besoin d’un an d’expérience ».